Tango
Edgar Bori
Une larme au bord de l'oeil parce qu'un parle de s'en aller Deux fois seul devant l'autre désolé, baisser la tête, cacher son désarroi Se laisser perdants d'amour face au vide apporté L'ombre des tours qu'on a si haut érigées avec la haine, avec la peine Et les mots qui fondent sur la glace Et les mains qui n'osent plus se rappeler gardent la place Blessé à l'âme dans ses sabots, un pont à traverser L'ombre sur l'eau, partir sans se retourner la tête haute, brusquer les autres Ou, ou, ou oh Loin les regrets, loin les beaux jours, que la vie pour continuer Ses histoires d'histoires d'amour que le temps doit effacer malgré le doute Prendre sa route Une larme au bord de l'oeil parce qu'un parle de s'en aller Deux fois seul devant l'autre désolé, baisser la tête, cacher son désarroi