Le blues du blanc

Eddy Mitchell

Transposer:

(Tempo : 91) Intro : Un Martini Dry, une olive dans l'verre Plus une fausse blonde qui fume une vraie, faut l'faire. Manque plus qu'au piano Nat King Cole Dents blanches Smoking rose, chantant Un blues pour blanc. Moi j'ai le blues du noir et blanc au ciné Ou les vraies rousses ne sont pas décolorées Quand le "big band" est vraiment grand J'ai l'blues du blanc         Du blanc. Pourtant j'ai pas bu. Des films j'en ai vu Où l'entraîneuse chante l'espoir En enlevant ses gants noirs.           Blues du blanc Blues du blanc.              Mais, l'type au bar en fait trop dans la frime L'genre à mourir dès la première bobine. Un homme de couleur beau et grand J'ai l'blues du blanc        Du blanc. Pourtant j'ai pas bu. Des films j'en ai vu       Où le héros gagne tout l'temps Sans verser une goutte de sang.           Blues du blanc, blues du blanc.            Un Martini Dry, une olive dans l'verre Plus une fausse blonde qui fume une vraie, faut l'faire. Pour peu qu'le "big band" soit très grand J'ai l'blues du blanc,    du blanc Blues du blanc,          du blanc Du blanc Blues du blanc          Du blanc

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La chanson évoque un mélange de nostalgie et d'ironie sur l'univers du cinéma en noir et blanc. Le narrateur se remémore des scènes classiques où l'esthétique et la musique des big bands sont omniprésentes, tout en soulignant un certain décalage entre la réalité et ces représentations idéalisées. Il parle d'un blues, non pas seulement à propos des personnages, mais aussi de la perception de la couleur et de la race dans ces films. Dans cette ambiance, il fait référence à des clichés, comme la fausse blonde qui fume, tout en se moquant de l'exagération de certains personnages. Ce contraste entre l'idéal cinématographique et la vérité de la vie apporte une profondeur à ses réflexions sur la société et les stéréotypes. L'ensemble crée une atmosphère mélancolique, teintée d'une certaine lucidité.