Chaque matin il se lève

Eddy Mitchell

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La pluie du petit matin Me donne froid dans le dos L'alcool qui est dans mon verre Me réchauffe un peu la peau Et là, j'attends le soleil Je m'installe pour son show Ça y est, le soleil se lève Pour moi, il se fait beau Chaque matin, il se lève Il est le roi de la fête Il me donne mal à la tête A le voir toujours si haut S'il voulait boire avec moi A nous deux, nous serions trois La nuit, le soleil et moi Jamais, il ne le voudra Chaque matin, il se lève Parfois, il en fait de trop Ses rayons se font cruels Il vient me brûler la peau C'est la star la plus célèbre C'est le plus grand, des grands shows Ça y est, le soleil se lève Le grand spectacle est là-haut Sur la route nationale Il éclaire les autos S'il savait combien j'ai mal De le voir toujours si haut Il viendrait boire avec moi Encore quelques verres de trop Chaque matin, il se lève Pour moi, il se fait beau Il est encore revenu J'ai perdu une fois de plus Mais je ne parierai plus Contre lui, c'est défendu (Instrumental) : (x2) Chaque matin, il se lève Parfois, il en fait de trop Ses rayons se font cruels Il vient me brûler la peau ...

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La chanson évoque la routine mélancolique d'un homme qui, chaque matin, fait face à la cruauté de la vie. Il décrit comment la pluie du matin lui donne un frisson et comment l'alcool lui apporte un léger réconfort. Chaque jour, il guette le lever du soleil, qui, bien qu'il soit la source de beauté, lui rappelle aussi sa solitude et ses douleurs. Il observe le soleil comme une star qui brille haut dans le ciel, mais il ressent ces rayons comme une forme de douleur, un rappel de sa propre vulnérabilité. Le contexte de cette chanson renvoie à une lutte intérieure, à cette lutte entre l'espoir que le matin pourrait apporter et le poids des réalités qui frappent. Elle exprime un sentiment de désespoir mêlé à un besoin d'évasion, symbolisé par le désir de partager un moment avec ce soleil, qui reste, pourtant, inaccessibile et indifférent à sa souffrance.

Le Chansonnier