Des dictionnaires et des cuisines

Dominique A

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Des dictionnaires et des cuisines Un ennemi sur ton paillasson Avec des mots-clés pour ta ruine Et des ombres plein la maison Et la grande allée près du fleuve Où vous alliez vous retrouver Tu pensais "faudrait pas qu'il pleuve C'est mieux qu'il fasse beau pour s'aimer" Des dictionnaires et des cuisines Un ennemi qui s'essuie les pieds Et qui sert la main de l'ennui Qui squatte chez toi c'est son allié Tu observes leur accolades Distraitement tu es absorbé Par un souvenir sous les arbres Où vous vous étiez abritez C'est un effort vous rigoliez Elle était là vous vous aimiez

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La chanson évoque le poids des souvenirs et des émotions dans une relation amoureuse. Elle décrit une lutte entre la beauté de moments partagés et l’ennui qui s’immisce progressivement dans la vie quotidienne, symbolisé par cet "ennemi" insidieux. Les mots et les gestes, bien que chargés d’affection, peuvent aussi évoquer des remords ou des regrets, comme les souvenirs d’un amour perdu sous les arbres. Le contexte semble refléter une nostalgie, où les instants heureux se mêlent à une réalité plus sombre, montrant comment les relations, même les plus profondes, peuvent être empreintes de complexité. C’est un voyage à travers les émotions que l'on savoure et celles qui nous pèsent.