Comme un enfant au Brésil

Didier Super

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Toi l'enfant, t'es comme un humain normal, Sauf que toi tu ne sers à rien ! T'es pas autonome, t'es assisté par tes parents, Ben moi les gens comme toi j'te les renvois dans leur pays ! Les enfants !    Ça sert à rien !    Faut les brûler !     Comme au Brésil !         Tous les jours tu nous fais des petits dessin, Des petits bonhommes, Des maisons et du soleil, On te dit jamais rien sinon après tu chiales, Mais en fait tes dessins, Ben c'est vraiment de la merde... Les enfants ! Ils ont pas d'talent ! Faut les brûler ! Comme au Brésil ! Pis tu dit à tout le monde que quand tu seras grand, Tu va devenir CASCADEUR, VÉTÉRINAIRE, Ou bien PILOTE DE CHASSE, Mais d'abord trouve-toi du boulot et après on en reparle ! Les enfants ! Ils sont prétentieux ! Faut les brûler ! Comme au Brésil ! Et toi le p'tit chinois, qui bosse à l'usine, Tu est vraiment inconséquent, Ton contrat d'travail ! Tu l'négocies tellement mal ! Que ça se répercute sur mon système social ! Les enfants ! Faut les brûler ! Comme au Brésil ! Faut les priver de dessert ! Comme en Afrique ! Faut les rendre encore plus mongoles que leurs parents ! Comme chez nous ! Et quand un vieux Monsieur te fait l'amour... Même si t'as pas forcément l'âge pour y prendre goût... C'est pas marrant pour un vieux qu'on lui rappelle son âge... Alors soit poli et simule !

Du même artiste :

empty heart empty heart C, Am, F, G, C7
empty heart empty heart Am, F, C, E, G, C/B
empty heart empty heart G, D, C, Em, Bm
empty heart empty heart C, C7, F, G7, Am, G, Eb, Cm, Fm7, Bb7, Ab
Cette chanson aborde avec ironie la perception des enfants et leur innocence. Elle met en avant la vision désabusée d'un adulte qui critique l'absence d'autonomie des jeunes, les considérant comme inutiles dans un monde qui exige davantage de responsabilité. La chanson évoque une série de clichés sur les rêves des enfants, soulignant leur prétention à vouloir devenir des héros sans se préoccuper des réalités du monde du travail. Dans un registre provocateur, elle dénonce l'irrésponsabilité présumée des jeunes et leur incapacité à s’intégrer, tout en juxtaposition, elle utilise des images particulièrement choquantes pour faire passer son message, illustrant une certaine désillusion face aux générations futures. Émaillée d'une satire sociale, l'œuvre exprime une colère face à une société qui, selon l'artiste, manque de sérieux et de réalisme.