Rue Simon Bolivar

David Mc Neil

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

(dim)anche, les enfants Portaient à la patinoire, Des pattes d'éléphant Et des vestes en velours noir. Je rêvais devant les magasins, Dans les gilets de mes cousins. J'avais douze ans, rue Simon Bolivar.          Le ciné Gare du Nord Jouait les films interdits A cause des soutiens-gorges D'Antonella Lualdi. Celui qui roulait les épaules Assez pour passer le contrôle Nous racontait le film à la sortie.         On avait pas de sous Pour acheter des Jean Bruce. On jetait des pétards sous Les pieds des marchandes aux puces. Pendant qu'elles nous couraient derrière, Le copain restait en arrière. On partageait le lot dans l'autobus. Au bout de quelque temps, Mon père a voulu que j'aille Attendre 18 ans Dans un collège à Versailles Mais, papa, c'était déjà trop tard. J'avais chapardé ma guitare Et j'avais lu le « catcher in the rye ».

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Cette chanson évoque les souvenirs nostalgiques d'un jeune garçon qui se remémore ses aventures d'enfance dans un quartier animé. Il arpente les rues avec ses amis, habillés de façon décontractée, tandis qu'ils rêvent devant les vitrines et fréquentent le cinéma local, où des films jugés inappropriés sont projetés. Les petites sottises, comme lancer des pétards, ponctuent leur quotidien, un monde où l'insouciance règne. Le récit se déroule à une époque où la vie semblait plus simple, mais qui s'achève abruptement lorsque le père du protagoniste décide qu'il doit quitter cette ambiance familière pour se rendre dans un collège éloigné. Même si ce changement est inévitable, le jeune garçon se sent déjà perdu, ayant trouvé sa passion pour la musique et la littérature, symbolisées par sa guitare et un livre qu'il a lu. Ces éléments représentent son désir d'évasion et son attachement à une époque révolue.