J'ai déjà fait mon arche

David Mc Neil

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Intro : Mes amis s'en allaient Tous les dimanches au Mans. Pour une Austin Healey J'ai travaillé deux ans Je sais pas si je suis venu là Trop tard ou trop tôt J'étais seul sur la piste Au milieu des  mo _ _ tos    Ils étaient partis vivre Avec un sage hindou J'ai trouvé dans les livres Où était Katmandou Je sais pas si je suis venu là Trop tard ou trop tôt J'étais seul dans la ville Avec mon sac à dos Du Vietnam et du Tchad J'ai quitté Katmandou Pour voir les barricades Je sais pas si je suis venu là Trop tard ou trop tôt J'étais seul dans la rue Avec mon écriteau On vendait les voitures Tout le monde allait à pied Protéger la nature Ramasser les papiers Je sais pas si je suis venu là Trop tard ou trop tôt J'étais seul dans les landes Avec mon p'tit râteau On a vendu les landes Finie l'écologie ! On faisait des offrandes Au Dieu Maharadji Je sais pas si je suis venu là Trop tard ou trop tôt J'étais seul dans le stade Avec mon p'tit cadeau Après Maharadji, C'est Marilyn Monroe, Marchands de nostalgie, Quel est le prochain héros ? Ce coup-ci, je serai Ni trop tard, ni trop tôt J'ai déjà fait mon arche J'attends les animaux... J'ai déjà fait mon arche J'attends les a _ _ ni _ _ maux...

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empty heart empty heart Bb, Dm, Cm, Cm7, Gm, Gm7, F
empty heart empty heart A, E7, A7, G#7, G7, F#7, B7
empty heart empty heart G, Em, D, C
empty heart empty heart G, D, Em, Em7, B7, C
La chanson évoque un voyage rempli de réflexions sur le temps et les choix de vie. Le narrateur se remémore ses amis partis ailleurs et se questionne sur sa présence à des moments cruciaux, oscillant entre le sentiment d’être en retard ou en avance. Malgré une solitude manifeste, il explore différentes destinations et contextes, d’une ville vibrante à des paysages dévastés. Il dresse un constat mélancolique de l’évolution du monde qui l’entoure, tout en faisant allusion à des figures emblématiques, cherchant un sens à son parcours. Cet air résonne particulièrement dans un monde où l'écologie et notre relation à la nature sont des préoccupations contemporaines. Les différentes références sont comme des étapes sur un chemin de vie, entre aspirations spirituelles et désillusions face à la réalité. Au final, le narrateur semble exprimer une prise de conscience de l’importance d’agir, tout en attendant des jours meilleurs.