Jour de paye

David Jalbert

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J'ai fait mes premiers pas sur le marché du travail Au trente-quatre soixante et onze boulevard des entreprises Dans une fabrique de matelas dans la vente au détail J'ai trouvé mes réponses et de quoi payer mon bail Y'avait les vieux de la vieille au bord de la retraite Et des jeunes sans cervelle qui n'pensaient qu'à faire la fête On était sans dessus dessous mais on était heureux On riait comme des vrais fous du moins un jeudi sur deux En attendant le jour de la paye en attendant le jour de la paye Dans l'temps où le trois quarts de l'usine vivait sur le bras de la cantine Ah j'me rappelle du parc industriel J'passais mes étés en dedans l'hiver sur mon divan Entre le coeur à l'ouvrage et l'assurance chômage Je n'étais pas le plus brillant ni le plus vaillant J'étais sans diplôme et sans bagage à faire preuve de courage En attendant le jour de la paye en attendant le jour de la paye Dans l'temps où le trois quarts de l'usine vivait sur le bras de la cantine Ah j'me rappelle du parc industriel Le temps a passé depuis plusieurs sont parti Certains ont trouvé mieux certains vers d'autre cieux Et puis voilà qu'aujourd'hui néanmoins j'ai compris Y'a moyen d'être heureux du moins un jeudi sur deux En attendant le jour de la paye en attendant le jour de la paye Dans l'temps où le trois quarts de l'usine vivait sur le bras de la cantine Ah j'me rappelle du parc industriel Ah j'me rappelle du parc industriel, Ah j'me rappelle du parc industriel

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empty heart empty heart A, D, E, F#m
empty heart empty heart D, Bm, G, Em, A7, A, F#m, E
empty heart empty heart C, F, G, E7, Am
empty heart empty heart A, D, E, F#m
empty heart empty heart

CPE

Bb, Dm, Eb, Ab, F, Dm7, Gm, Cm, C7
empty heart empty heart D, A, G
empty heart empty heart G, G/F#, Em, C, D, Am, F, Dm
empty heart empty heart E, C#m, A, B
empty heart empty heart C, F, G, Am, E7, Am/B
empty heart empty heart Dm7, Bb, F, C, A, Dm7/C
La chanson évoque les débuts dans le monde du travail, avec des souvenirs d'un emploi à la fabrique de matelas. L'artiste décrit un environnement où cohabitent des travailleurs expérimentés proches de la retraite et des jeunes plus désinvoltes. Malgré les aléas de la vie professionnelle et le manque de diplômes, il se rappelle des moments de joie partagée, notamment lors des pauses au parc industriel. Le refrain souligne l'attente du jour de la paye, symbole d'un bonheur éphémère mais présent, illustrant la réalité d'une époque où beaucoup vivaient d'un simple salaire. C'est un reflet nostalgique de la vie quotidienne, pleine de camaraderie et de simplicité.