Long Song For Zelda

Dashiell Hedayat

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Em* xx2000 [Verse 1] Je suis à la fenêtre Toi tu es dans la baignoire   Tes pieds dépassent Je peux les voir dans la glace de l’armoire                [Verse 2] Il y a ce disque idiot   Qui est rayé au milieu   Et les tarots Que je te tire sur ton châle en camaïeu                   [Verse 3] Il y a l’odeur d’encens Et les bougies ont fondu   Tout est si vague Le fil des pensées s’est perdu     [Bridge] Je ne sais même plus si je pen-ense Je ne sais même plus si je pen-ense           [Verse 4] Il y a une fille Que j’ai aimée À la fin de la nuit J’étais à contempler les novas Les anneaux de Saturne    Je veux dire   J’étais mon jean vide Et mon blouson Qui flottait à un bâton d’os Les os friables De la came       J’étais le singe du travelo   Tu te souviens ? Grande-Rue   J’étais le singe du travelo       Oui j’étais vraiment lui     Le cul rose Sur le rebord du caniveau   Le singe   Du travelo   Et ce petit doigt noir Tu sais qui caressait mon cul comme je suis une plaie ouverte Mon nez je veux dire   Mon nez où s’engouffraient les autos Comme dans un tunnel   Mes narines         Avec leur tuyau d’échappement Des nuages D’héroïne     Le cheval-vapeur Horse Power   Horse Power   À écouter un vieux jazz           Devant un vieux bar Avec du papier de soie coltré   Je veux en dire euh… Tu vois dans les chiottes Quelque-chose comme ça Et moi devant le cul dans le caniveau                    Et le flottement Indécis D’un drapeau de trottoir Dont j’étais la hampe Et des étoiles qui tournaient partout   Tout autour de ma tête     Ma cervelle de cave     Mes os friables     Qui un jour disparaîtraient aussi Dans l’eau du caniveau Avec mon reflet Avec mon nez Mon nez brûlé reflété   Je suis celui Qui a vu un bouledogue débouler       Et qui bringuebalait   Tous les immeubles de la rue de l’angle Derrière lui   À l’est de ses traîneaux "Que tu es beau bouledogue !    "Que j’aime ta robe rouquine !" Ouah ! Ouah-ouah !   Il a levé sa pine bleue   Pour pisser Ouah ! Ouah-ouah ! "Combien je t’aime !" Et au bout de la laisse : Zelda             "Un peu vieux me fait-elle "Votre procédé" "Détrompez-vous "C’est toujours efficace avec un chien "Ce n’est pas à vous que ce compliment était adressé "Vous l’avez cru parce que vous êtes rousse aussi ? "C’est pour votre chien que mon cœur bat   "Hein ! "Non je veux dire j’ai dit ça comme ça !" Ouah ! Wouh ! Ouaouh ! Les chiens - ouaouh ! Les chiens - ouaouh - dans la nuit   La nuit - ouaouh !     Les chiens - ouaouh ! Et toi Et toi - ouaouh !   (Et toi - ouaouh !)   (Ouahouh !)     Le jour est lancinant     "I love you Zelda"     "I love you Zelda"   Je chantais     Je chantais avec le soleil Zelda                            [Verse 5] Je suis à la fenêtre   Toi tu es dans la baignoire   Tes pieds dépassent Je peux les voir dans la glace de l’armoire [Outro] N.C. I am a mother! N.C I’m a big mother N.C. I’m a soft mother N.C. I’m a Mother of Invention

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empty heart empty heart D, C, C#
Cette chanson évoque une atmosphère à la fois intime et mélancolique, où le narrateur se perd dans ses pensées tout en observant une personne chère, qui se trouve dans la baignoire. On ressent une nostalgie teintée de désillusion, illustrée par des souvenirs flous, des références à des objets du quotidien, comme un disque rayé, et une ambiance chargée d'odeurs d'encens et de bougies. Les visions se mêlent à des images plus sombres, comme un monde où la consommation et les excès apparaissent, évoquant une réalité troublée. Cette représentation d'un moment fugace et personnel se nourrit d'une esthétique à la fois poétique et crue, mettant en lumière la fragilité de l'existence à travers des souvenirs et des images saisissantes. Le contraste entre la douceur des sentiments et la dureté des expériences vécues offre un reflet de la complexité des relations humaines.