À libérer

Dany Bédar

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Intro : (x2) Ils ont fermé la ville Placardé les vitrines On a brûlé la terre la plus fertile Ils ont fermé l'école La rue et la prison Ils nous ont volé une des 4 saisons         Ils ont vendu la terre Et vendu la forêt Acheter pour quelques sous le silence et la paix Je m'ennuie de ma ville Ou enfin ce qu'il en reste Un petit coin de pays oublié au nord-ouest Ooohhh  À libérer     Ooohhh  À libérer            En mémoire de nos pairs Faits d'or et de bois Souvenir en statuette en forme de croix Maintenant on a coupé Le dernier des buissons Même la rivière fait le tour d'un mur de béton          Si jamais par malheur Vous passer par ici Fermer donc les yeux ce serait gentil Excusez ma douleur Mais je vide mon coeur Vous savez que je suis que l'auteur Ooohhh  À libérer     Ooohhh  À libérer      Ooohhh  À libérer     Ooohhh  À libérer            

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La chanson évoque la perte et la nostalgie d'un lieu cher, où la nature et la vie communautaire ont été détruites par l'urbanisation et l'exploitation. Elle dépeint un sentiment de tristesse face à la fermeture des espaces de vie et à la destruction des souvenirs qui y sont attachés. L'auteur exprime une douleur profonde pour ce qu'était sa ville, un endroit animée et riche, désormais réduite à des vestiges. Ce cri du cœur invite à réfléchir sur la valeur de notre environnement et sur le coût de la modernité.