La voie lactée
Daniel Bélanger
La nuit sur le ciel se posent mes yeux Ma gorge se noue tant je trouve belle La nappe étoilée Devant cette immensité l'âme la plus frileuse est nue La plus seule accompagné Je m'expose au rythme fluide Des hydopaillettes saoules qui savent si bien onduler Maitenant dos sur terre oeil sous paupière Je m'endors sous l'éternité, sous l'éternité Wa-lap-da-lada dulup dulup Au matin couché sous un cumulus Dans la boue et l'herbe souillée J'ai deux pieds pour un soulier Ma tête est égale à mes poumons vétustes La nuit a perdu de son lustre et de sa limpidité J'ai dû inhaler un peu trop Le lent mouvement circulaire Des joyaux de Cassiopée Maintenant le soleil brûle Ma peau est rouge J'ai soif il faut que je bouge Retour du jour retour d'ennui Wa lap da la da... Je rêve d'une chose en vérité, décrocher de la voie lactée