Il y a tant à faire
Daniel Bélanger
Le temps n'est plus au regret, Il faut me ressaisir Le vague à l'âme s'il naviguait Il s'aborderait son navire Il faut marcher, il y a tant à faire Il faut rouler, m'acharner Cent fois tourner, biner la terre Il faut tenir, il faut bâtir sur l'inconnu Parier sa chemise qu'on gagnera au risque de finir tout nu Les autres peuvent penser le contraire Il faut rouler, s'acharner, cent fois tourner Il y a tant à faire Et ce n'est pas ridicule C'est comme si c'était facile S'immiscer dans la lumière D'une longue nuit de l'hiver Je perds le fil de ma vie, il est tout petit J'en fait une histoire personnelle de manière professionnelle Puis je le retrouve tôt ou tard dans le magistral de l'univers, Il faut tisser Il y a tant à faire et ce n'est pas ridicule C'est comme si c'était facile, s'immiscer dans la lumière, d'une longue nuit de l'hiver Viendras-tu me voir au retour du printemps? Que le temps passe long, passe long Il y a tant à faire, et ce n'est pas ridicule C'est comme si c'était facile S'immiscer dans la lumière D'une longue nuit, il y a tant à faire Et ce n'est pas ridicule, c'est comme si c'était facile S'immiscer dans la lumière, D'une longue nuit de l'hiver