Les oiseaux (1 ère partie)

Daniel Balavoine

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Intro :        (x8) Le matin aux saisons nouvelles Je vais au bord de la Moselle Regarder les oiseaux Ils viennent quand je les appelle Caresser l'eau du bout des ailes Et suivent les bateaux Fatigués, abandonnent Et s'enfoncent dans le ciel Pour aller chercher de l'air plus haut  ho ho ho ho Hoooo plus haut que Dieu décida de faire mourir le vent Hoooo haut que nous ne pourrons aller avant longtemps C'est si loin... Loin de moi que mes yeux déçus Aveuglés aux voûtes d'azur Ne les voient plus Instrumental :               (x8) Ce matin assis sous le ciel Je pleure au bord de la Moselle Et j'attends les oiseaux On dit que partout c'est pareil Qu'ils sont morts pendant leur sommeil D'avoir volé trop haut Ceux qui s'étaient perdus Ont dû s'en aller si haut Qu'ils se sont brûlés sur le soleil Haut plus haut que Dieu décida de faire mourir le vent Plus haut que nous ne pourrons aller avant longtemps C'est si loin Loin de moi que mes yeux déçus Aveuglés aux voûtes d'azur N'y croient plus Finale : (ad lib.)

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Cette chanson évoque la beauté des oiseaux et symbolise une quête de liberté et d'élévation, en contraste avec la mélancolie de l'existence. Le protagoniste se rend au bord de la Moselle pour observer ces créatures, devenues presque inaccessibles, et se laisse emporter par la tristesse de ne plus les voir. Il y a une réflexion sur l'idée de toucher les cieux, de poursuivre des rêves si élevés qu'ils en deviennent inatteignables. Cette aspiration aux cimes évoque la fragilité de la vie, avec une allusion à ceux qui, en cherchant à s'élever trop haut, finissent par se perdre ou se brûler. Le ciel, pourtant si beau, devient le symbole de ce qui nous échappe, amplifiant le sentiment de déception et d'absence.