Le blues est blanc
Daniel Balavoine
Je vous parle de ces drôles de soir Qui font qu’on se sent comme sur un Sol mouvant F7m De ces instants bizarres Où tout parait beaucoup trop grand La nuit prend un goût de gardénal Quand on aperçoit plus la lueur du phare Que l’eau entre dans les cales Le plus beau devient si banal Qu’on aurait envie D’affaler toutes les voiles Le blues est blanc Quand le coeur broie du noir Quand tout nous sépare de notre histoire Le blues est blanc Quand le coeur broie du noir Pour la mort on verserait des arrhes Et dans le cafard On ne sait même plus dans quel sens on rame On croit qu’on a perdu la flamme Faut pas pleurer ce n’est pas un drame On a tous eu un jour ce genre d’état d’âme Et aspiRé par la lame On a peur même des télégrammes On voudrait changer Mais changer pour quel programme Le blues est blanc Quand le coeur broit du noir Quand tout nous sépare de notre histoire Le blues est blanc Quand le coeur broie du noir Pour la mort on verserait des arrhes Et dans le cafard On ne sait même plus dans quel sens on rame On croit qu’on a perdu la flamme Et dans le cafard Faut pas pleurer Faut pas faire un drame On a tous eu ces états d’âme