Inconsolable
Daniel Auteuil
N.C. Inconsolable N.C. Inconsolable N.C. Inconsolable N.C. Inconsolable Raccrocher à mon père la tête dans son dos La chaleur de nos corps par-delà nos manteaux Je le serre Je le serre Il est fort, il est beau, il conduit la moto Moi, je ferme les yeux, je tire le rideau Je le serre Je le serre Inconsolable Inconsolable Le monde qui m'entoure est-il vrai, est-il faux ? Si la rue m'apparaît telle qu'elle n'est plus Je le serre Je le serre La neige sur les toits refond le monde en bleu Et j'arrête le temps juste en fermant les yeux Je le serre Je le serre Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable Retourne te coucher au ventre de ton père Comme ça, seulement en fermant les paupières Je le serre Je le serre Et garde pour longtemps ce sentiment en toi Comme une référence, comme un mode d'emploi Je le serre Je le serre Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable Pouvoir le convoquer et pouvoir le nommer Et pouvoir le chanter sans jamais le pleurer Je le serre Je le serre Les touches filées défilent, ô nos âmes dociles L'aiguille de l'horloge se déforge, putain Je le serre Je le serre Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable Moi, je ferme les yeux, je tire le rideau La chaleur de nos corps par-delà nos manteaux Je le serre Je le serre Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable Inconsolable N.C. Inconsolable