Liberté
Damien Saez
| A la mémoire de ces millions d'chômeurs, de génocidés A celui qui trime l'horizon, prisonnier de ce champ de blé A la santé de ceux qui luttent à main nue contre l'homme armé Les chants des esclaves du pays, je crois qu'il est l'heure d'incendier Pour nos gamins perdus, tu vois, dans les empires de cet avoir S'il faut lutter contre leur loi, si c'est l'peuple contre pouvoir Oligarchique pour protéger tous les notables et les bourgeois Non, ne t'en fais pas mon pays, bientôt seront pendus les Rois Si les martyrs sont les millions de gens nation après nation Violés par les gouvernements, violés par des applications Aux décadences publicitaires pour engraisser la dictature Qui vient saigner les populaires et puis leurs enfants, ça c'est sûr Si les médias sont leurs kapos, alors faut brûler les médias Liberté sera le drapeau contre les juges, contre les lois De toutes les pourritures, tu vois, dans les réseaux de la banquière Ce siècle sera le combat, populaire contre financière Liberté Liberté Puisque la République est morte, que l'autre pantin n'est président Ici, que des chaines de télé possédées par le dieu l'argent Puisqu'on élit que des larbins, des grands maîtres de l'accessoire De ceux qui ne produisent rien, oui, mais sont côtés des milliards Démocratie des libertés, finie fichée dans le computer Et toi, tu paies ton abonnement pour pouvoir cliquer ton twitter Quand il est l'heure de l'incendiaire, enfin, d'aller brûler la Bourse Dis-moi dans tous les virtuels, t'as pas bien lu dans les grandes ourses Si c'est le ciel de la révolte, de celle pour nourrir ton enfant Quand il faut sauver la récolte, alors comme un nouveau printemps S'il faut brûler les officines des propagandes de la souffrance Puisque l'empire de la finance ne comprendra que la violence Un jour le sang sur les trottoirs sera celui des gouvernances Tristesse à dire, mais les pouvoirs ne sont faits que pour la potence Ici leurs juges mettent en prison les révoltés de la nation Alors nous les libèr'ront quand viendra la révolution Soyons le poing de ce sans arme qui n'ont que le coeur de l'humain De ceux-là qui n'ont que leurs larmes pour redessiner leurs destins Soyons combattants du malin, des univers collaborant Soyons le ruisseau du chemin, soyons le coeur du résistant Liberté Liberté Liberté Liberté Je crois qu'un nouveau jour se lève, révolution des nations Est-c'qu'on saura faire de nos rêves, un jour, la grande rébellion Sur cette planète qui crève si c'est l'heure de l'insurrection Puisque du peuple sera la sève, la plus belle huile de l'horizon Des infinis dans les poussières pour peindre des soleils levants Nos particules élémentaires en tourbillons dans l'ouragan Dessin'ront les hémisphères d'un nouveau monde à toi et moi Aux lumières de nos incendiaires, il faut brûler cet argent roi De cette élite en barricade, l'heure est à la révolution Tu vois comme un printemps de Prague contre les charts de l'oppression Populaire contre milliardaire, si c'est le peuple contre l'argent Puisque civile est la guerre, résistant contre collaborants Mais s'il faut prendre les armes, s'il faut se battre pour la Terre Faut jamais lâcher le combat quand c'est soi contre l'univers Il n'est pas d'armée qui ne puisse repousser le coeur de l'enfant Qui pour sa vérité se bat seul face aux hordes de l'argent Lui qui ne tient à bout de bras que le vent de sa liberté Qui n'a pour nul autre combat que son frère solidarité Aux horizons ouvrant le ciel, au poing levé du combattant Il n'est qu'un chemin éternel et c'est celui du résistant Seul face aux assassins du monde, si c'est le chant des partisans Coeur serré, poing l'vé mon frère, tu verras viendra le printemps Face aux galaxies tortionnaires nous serons les incandescents Nous resterons toujours les frères et soeurs du peuple indépendant Quelle que soit la meute des chiens qu'ils lâcheront contre ceux-là Qui n'ont de vertu que le libre de combattre contre les Rois Seuls à la proue des libertés du navire de l'indépendance Ne toucheront l'éternité que les fils de la résistance Quels que soient les marchands du Temple pour lapider des révoltés Ou quelles que soient les gouvernances qu'aiment bien matraquer l'ouvrier Et puisque les lois de l'empire du mal sont les génocidaires De ces millions d'âmes aux abois à combattre le tortionnaire Pognon qui crucifie les âmes autant qu'il fait saigner la Terre Vois-tu demain naître la flamme de l'obscurité, la lumière ? Des yeux de ce peuple soudain uni par la fraternité N.C. Qui fera du mot "Liberté" un jour, la solidarité Liberté Liberté Liberté Liberté Liberté Liberté Liberté Liberté | | | | |