J'accuse (version acoustique)

Damien Saez

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

| N.C. | N.C. | N.C. Faut du gasoil dans la bagnole, la carte bleue dans la chatte N.C. Faut de la dinde pour Noël, faut bronzer pendant les vacances Faut du forfait, faut du forfait pour oublier la solitude Faut des gonzesses à la télé, ouais, faut des pilules pour bander Faut du gazon dans le tabac, y faudrait arrêter d'fumer La salle de sport sur des machines, faut s'essouffler, faut s'entraîner Faut marcher dans les clous, faut pas boire au volant Faut dépenser les p'tits sous, faut du réseau pour les enfants Faut ressembler à des guignols, faut que tu passes à la télé Pour rentrer dans les farandoles de ceux qui ont le blé J'me balade dans les grandes surfaces, j'ai pas assez mais faut payer Je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées Les gens parlent mal, les gens sont cons, au moins tout aussi cons que moi A se faire mettre, à s'faire baiser, sûr de s'faire enfanter Des bébés par des hologrammes, des mots d'amour par satellite Mais ces connards y savent pas lire, y savent même pas se nourrir Des OGM dans les bib'rons, ouais, c'est tant mieux, ça f'ra moins con Quand y crèv'ront en mutation des grippes porcines sur des cochons N.C. Oh non, l'homme descend pas du singe, y descend plutôt du mouton N.C. Oh non, l'homme descend pas du singe, y descend plutôt du mouton Faut marcher dans les clous, faut pas boire au volant Faut dépenser ses p'tits sous, faut du réseau pour tes enfants Faut ressembler à des guignols, faut passer à la télé Faut rentrer dans les farandoles de ceux qui font le blé | | | | | Parait qu'y faut virer des profs et puis les travailleurs sociaux Les fonctionnaires qui servent à rien, les infirmières à mille euros Faut qu'ça rapporte aux actionnaires, la santé et les hôpitaux Va t'faire soigner en Angleterre, va voir la gueule de leur métro Faut qu'on se fasse une raison, on a loupé nos transactions On s'est laissé prendre le cul par nos besoins, nos religions Il faut foutre le portable aux chiottes et des coups de pioche dans la télé Faut mettre les menottes à chaque présentateur du JT J'accuse !    Au mégaphone dans l'assemblée ! J'accuse ! J'accuse ! J'accuse ! Au mégaphone dans l'assemblée ! Faut du gasoil dans la bagnole, la carte bleue dans la chatte Faut de la dinde pour Noël, faut bronzer pendant les vacances Faut du forfait, faut du forfait, faudrait de l'herbe dans les tabacs La salle de sport sur des machines, faut s'essouffler, faut s'entraîner J'me balade dans les grandes surfaces, j'ai pas assez mais faut payer Je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées J'me balade dans les grandes surfaces, j'ai pas assez mais faut payer Je cours au gré des accessoires et des conneries illimitées Eh, eh-eh... | | | | | (x4) | | | |

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La chanson évoque une société consumériste où les gens se laissent emporter par des besoins matériels et superficiels. Elle dépeint un monde où il faut absolument respecter des normes imposées : consommer, apparaître à la télévision, suivre les tendances, tout en négligeant des valeurs fondamentales comme la santé et la solidarité. L'artiste dénonce une réalité où les aspirations humaines sont dévoyées par la quête de profits, où l'individu se perd dans un océan de superficialité, à tel point que même les relations humaines et l'éducation sont mises en péril par des choix économiques discutables. Ce tableau critique laisse entendre une profonde frustration vis-à-vis de la société actuelle, où l'authenticité et la vérité sont souvent sacrifiées sur l'autel de la rentabilité. On ressent un appel à la prise de conscience face à une époque où les véritables valeurs sont égarées, une incitation à réévaluer nos priorités et à retrouver notre humanité.