Le coureur de fond

Da Silva

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| | | | | Les sentiments se tassent Quel est ce mystère As tu trouvé la force Après avoir mordu la terre De revenir à quai Sans aucun gout amer Les bras chargés D'histoires anciennes De rêves échoués Au bord des lèvres Non-dits, non-dits, non-dits, non     Comme l'on s'étreint Comme l'on se terre Des navires si fiers Coulent dans nos mains Tu marches dans la ville Tu cherches un peu d'air Rien ne t'effraie Tu connais la rengaine Tout passe Tout passe Ce qui reste Fracasse     Comme l'on s'étreint Comme l'on se perd Des navires si fiers Coulent dans nos mains De loin en loin Comme l'on se terre Des navires si fier Coulent |  |  |  |  | (x2) |  | Tu ne baisses jamais la tête Ne courbe jamais l'échine Tu t'entêtes A faire mine Coureur de fond Dans les tranchées arides Non-dits, non-dits, non-dits, non Rien ne transpire Seul Non-dits, non-dits, non-dits, non     Comme l'on s'étreint Comme l'on se terre Des navires si fiers Coulent dans nos mains De loin en loin Comme l'on se terre Des navires si fier      

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Cette chanson évoque un parcours intérieur semé d'embûches, où l'on ressent l'essoufflement des émotions face aux défis de la vie. L'artiste décrit une lutte pour retrouver sa force après des épreuves, tout en portant avec soi le poids de souvenirs et de désirs inassouvis. On ressent une quête de liberté, de dignité, où chaque pas dans la ville est un acte de résistance, confronté aux déceptions et aux non-dits. La métaphore des navires qui coulent symbolise des rêves ou des ambitions qui s'effondrent entre nos mains, mais malgré tout, il y a une volonté de ne jamais fléchir et de continuer à avancer, presque comme un athlète qui persiste dans sa course au fil des tempêtes de la vie.