Les inséparables

Da Silva

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Nous sommes inséparables  Nous sommes indissociables  Elle est profonde et belle  Elle comble tout l’espace  Elle voyage près de moi première place                Dans le train quotidien Elle prend toute la place  Elle ne me quitte jamais  Me regarde dans les yeux  Je ne la comprends pas  Elle ne me quitte pas  L’absence et moi nous sommes inséparables  Nous sommes infréquentables  Nous restons sur le banc  Enlacés habitués  Habités par de vagues attachements Elle m’embrasse  Quand je tourne la tête  Quand la tête me tourne  D’entendre raisonner  La voix de ceux qu’on aime  Elle me prend par le bras |  |  |  |  | (x2) |  |  |   |  Elle se jette à mon cou  C’est fou comme ça me brasse  Quand je la regarde en face  Je ne sais plus très bien  Depuis combien de temps  Nous sortons tous les soirs  Depuis combien de temps  Nous entrons dans ce bar  Descendre l’escalier  S’accrocher à la rampe  Je la bouscule un peu  Elle ne me lâche pas  L’absence et moi nous sommes inséparables  Nous sommes infréquentables  Nous restons sur le banc  Enlacés habitués  Habités par de vagues attachements Elle m’embrasse  Quand je tourne la tête  Quand la tête me tourne  D’entendre raisonner  La voix de ceux qu’on aime  Elle me prend par le bras |  |  |  |  |  (x2) |  |  |   |   |   | |

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La chanson évoque un lien profond et complexe entre deux entités, l'une étant présentes et l'autre étant l'absence. Elle parle d'une relation où l'absence est presque devenue une compagne, une sorte de présence omniprésente qui prend toute la place dans la vie quotidienne. À travers des moments de complicité et de souvenirs partagés, il est question de l'angoisse et des réflexions sur ce lien indissociable, où même dans la solitude, l’ombre de l'autre reste constante. Le contexte semble dépeindre le quotidien d'une vie marquée par une nostalgie douce-amère, où les instants de joie sont entrecoupés par la tristesse de l'absence. L'ambiance est teintée de mélancolie, révélant une intimité révélatrice des émotions humaines, qui sont souvent difficiles à appréhender, mais toujours si présentes.