Les tuileries

Colette Magny

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Nous sommes deux drôles Aux larges épaules Deux joyeux bandits Sachant rire et battre Mangeant comme quatre   Buvant comme dix Quand vidant des litres Nous cognons aux vitres De l'estaminet Le bourgeois difforme Tremble en uniforme   Sous son gros bonnet Nous vivons en somme On est honnête homme On n'est pas mouchard On va le dimanche Avec Lise ou Blanche   Dîner chez Richard Nous vivons sans gîte Goulûment et vite Comme le moineau Haussant nos caprices Jusqu'aux cantatrices De chez Bobino La vie est diverse Nous bravons l'averse Qui mouille nos peaux Toujours en ribote Ayant peu de botte   Et point de chapeau Nous avons l'ivresse L'amour, la jeunesse L'éclair dans les yeux Des poings effroyables Nous sommes des diables Nous sommes des dieux.

Du même artiste :

empty heart empty heart Fm, C7, F7, Bbm, Eb7, Ab, C
empty heart empty heart F#7, Bm, Em, F#, B
empty heart empty heart C#m, Ab, C#, F#
empty heart empty heart Am, E7, G7, C, C7, F
empty heart empty heart Dm, C#m7, Am, G, C, E
Cette chanson évoque la vie débridée de deux personnages au caractère flamboyant, qui vivent intensément et joyeusement. Ils se décrivent comme des êtres pleins de vitalité, goûtant à tout sans retenue, que ce soit la nourriture, les boissons ou les plaisirs du quotidien. Leur insouciance face aux normes bourgeoises est manifeste ; ils se moquent des conventions et incarnent une joie de vivre presque provocante, célébrant leur liberté et leur jeunesse. Le contexte de cette composition semble s'inscrire dans une époque où la joie de vivre et la quête de liberté sont primordiales, un reflet des aspirations d’une génération qui préfère célébrer l’instant présent plutôt que de se soumettre aux règles de la société. Cette chanson rappelle ainsi l'importance de la vie simple et des plaisirs partagés, tout en osant défier les attentes établies.