À la Gare Saint-Lazare

Colette Deréal

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Mesures en 6/8 (2 temps de 3 croches) 3 croches | 3 croches À la Gare Saint-Lazare,   A l'horloge pendue,   J'ai compté quatre quarts   Et tant de pas perdus.           À la Gare Saint-Lazare   J'ai lu et j'ai relu   Tous les journaux du soir     Et tu n'es pas venu.          J'interrogeais les visages des gens J'avais le cœur battant, la tête qui tournait J'ai cru te voir cent fois à travers la cohue Mais ce n'était pas toi ; c'était des inconnus, des inconnus Et partout, je t'ai guetté ; j'ai couru les guichets Renversé les parquets, heurté les contrôleurs, Bousculé les porteurs pendant que, sur les quais, Des foules s'embarquaient À la Gare Saint-Lazare,   A l'horloge pendue   Il est beaucoup trop tard      Et tu n'es pas venu             J'ai pris un verre au bar   J'ai beaucoup, beaucoup bu   En rêvant de départs     Vers des cieux inconnus          Je suis parti dans un grand wagon-lit Vers Mantes-la-Jolie, Nanterre-la Folie, Courant vers les lumières de Bécon-les-Bruyères, Chatou, le Vésinet, vers Saint-Germain-en-Laye ; moi je voulais: New-Haven et Chicago, Saint-Valéry-en-Caux New-York, San Francisco ; c'est idiot, mais tant pis D'avoir raté le train, raté le dernier train Pour la Californie À la Gare Saint-Lazare,   A l'horloge pendue,   Il est beaucoup trop tard   Et tu ne viendras plus           Tout le monde est parti   Il n'y a plus que moi   Je m'en fous, car je suis      Ronde comme un p'tit pois (Modulation en : F#)   Je me donne un grand bal   Salle des pas perdus   Sous l'horloge infernale   Et je ne t'en veux plus           A travers le brouillard   Qui tourne autour de moi   À la Gare Saint-Lazare   Moi, je danse avec toi.

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, D, G, B7, C
empty heart empty heart E, G, F#m, B, G#m, C#m, A, F#, C, C7, F, Gm, Am, Dm, Bb, Db, Eb
empty heart empty heart D, G, F#, Bm, A, B, E, A9, F#m/A, A7, Em7
empty heart empty heart E, C#m, F#m, B7, G#m, A, D#7, G#7, F#m6, Emaj7
La chanson évoque une expérience nostalgique à la gare, un lieu de rencontres et de départs, où l'artiste attend désespérément quelqu'un qui ne viendra jamais. Les sentiments de solitude et de désillusion se mêlent à une ambiance de désespoir, alors que chaque regard donné aux passants rappelle l'absence de l'être cher. Malgré cette attente infructueuse, il y a une sorte de résignation joyeuse qui prend le pas, avec une volonté de danser et de célébrer même en étant seule. Au final, on ressent un mélange de mélancolie et de liberté dans ce décor de vie urbaine.