Le labrador

Claude Dubois

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    Je dois m'en retourner vers le nord     L'un de mes frères m'y attend            Faudrait tirer, traîner le temps     Avec mon frère qui est dedans                 Il pousse sur un traîneau géant     Les exploiteurs se font pesants              Faudrait rapporter du soleil   De la chaleur pour les enfants             Flatter les chiens du vieux chasseur   Boire avec lui un coup de blanc                            Traîner le sud vers le nord   Notre sud est encore tout blanc                                          Mon père parlait du Labrador   Du vent qui dansait sur la mer                 (444000) Un homme marchait sur la neige   Cherchant des chiens pour un traîneau                              Il est rentré les yeux mouillés   Puis un avion nous l'a ramené                 Un millier d'hommes sur la neige   N'ont pas d'endroit pour retourner   (444000) Ils sont figés là sans connaître     Ils n'ont que du sud à penser           Je dois retourner vers le nord     Chanter l'été du Labrador                ACCORD A : 57765O

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empty heart empty heart G, D, Em, C, Am
empty heart empty heart G, Cm, Bm, Am7, D, Bb
empty heart empty heart Dmaj7, Gmaj7, Em, A7
empty heart empty heart G, F#7, Bm, Bm7, Em7, A7
empty heart empty heart Em, F#m/A, F#m7, Bm, A, D, F#m, F#m/B, E, B
empty heart empty heart Am, F, G, Dm7, Cmaj7, Dm, E
empty heart empty heart A, Amaj7, A7, Dmaj7, F#m7, F#m7/E, Bm7, A/C#, D, E7, F#m, F#m6
La chanson évoque le désir de retourner vers le nord, ailleurs, où un frère attend. Elle parle d'un voyage rempli de nostalgie et de souvenirs, où le narrateur rêve de ramener un peu de chaleur et de joie pour les enfants, en flânant avec un vieux chasseur. On ressent la mélancolie des hommes perdus dans la neige, sans repère, alors qu'ils peinent à retrouver leur chemin. Le contexte semble ancré dans la vie rude et austère du Labrador, les luttes contre le froid et les souvenirs d'une époque où les choses étaient peut-être plus simples. Les références au traîneau et à la nature rappellent la dureté des conditions climatiques, mais aussi les liens familiaux qui restent essentiels malgré les distances.