J'ai souvenir encore

Claude Dubois

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J'ai souvenir encore, d'une rue, d'un quartier. Qui me vit souffrir, grandir par les années. C'est dans un vieux taudis, que dix ans de ma vie. J'apprenais à mentir, pourquoi vieillir.               J'ai souvenir encore, d'une vieille maison. Que l'on se partageait, chacun à sa façon. Un logement bien chauffé, on a si bien gelé. Les rats dans l'escalier, prenaient leur déjeuner.             j'ai souvenir encore, de quatre jeunes garçons. Qui avaient grand plaisir, à jouer les fanfarons. Les garçons de mon âge, avaient pour voisinage. Robineux de Viger, putains d'la St-Laurent.              J'ai peu de souvenirs, d'une vieille maison. Que l'on dû démolir, rongée par les saisons. Adieu rue Sanguinet, adieu mon coin vitré. Mais ce soir je te laisse un peu de me pensées             

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empty heart empty heart Bm, A, Em, D, Dm7
empty heart empty heart Em, A, D, G6, Bm
empty heart empty heart Em, B7, Am, Emaj7, G7, F#m
empty heart empty heart Dm, D4, Dm6/9, Am, Dm7, G7, Cmaj7, A2/D, E, Am7, A2, Fmaj7
empty heart empty heart G, Cm, Bm, Am7, D, Bb
empty heart empty heart G, F#7, Bm, Bm7, Em7, A7
empty heart empty heart E, F#m7, G#m, A
La chanson évoque les souvenirs d’une enfance marquée par un quartier et une maison où l’on a vécu des moments de joie mais aussi de difficultés. L’artiste décrit la simplicité d'une existence au sein d’un environnement modestement chaleureux, où l’amitié et les jeux entre jeunes garçons apportaient du réconfort. Il se rappelle de sa jeunesse dans un vieux logement dégradé, où le froid était omniprésent malgré un foyer partagé. Au fil du temps, ces souvenirs deviennent mélancoliques, notamment avec l’idée d’un endroit maintenant disparu, rongé par les années. Ce regard nostalgique sur le passé révèle à la fois une affection profonde pour ces lieux et les expériences qui ont façonné sa vie. C’est un hommage à son histoire personnelle, un mélange de peine et de tendresse face aux souvenirs d’un temps révolu.