Beau client

Claude Dubois

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Intro : Je vis presque au ciel en haut des montagnes En beau client des saisons qui cavalent Je raconte mes rêves en inventant des dames Cachées de solitude Et quand je tombe en ville Tout est toujours pareil Sauf qemu'il n'y a plus d'enfants Dans les femmes et les hommes Oh non, il n'y a plus de révolte Oh non Le monde est beau Beaucoup trop pareil   Il n'y a plus d'insoumis Oh non, plus d'envolée Tout reste à terre Le monde est bien trop pareil Il n'y a plus d'insoumis Y'a presque plus de folie On a le rêve interdit Juste pour calmer mes nerfs Nostradamus je t'emmerde J'fais de la musique sur les cordes Qui retiennent des pantins aux étoiles Tu sais, moi mon rêve n'est pas à vendre Comme un beau client de pingouins qui cavalent Contre les sans-espoir, son rêve il faut défendre       Puis il faut le garder dans son coeur, dans son ventre Contre du désespoir on pourrait nous le prendre Contre du désespoir on perdrait à l'échange, oh oui Le monde est tout Le monde est toujours pareil Y'a plus personne qui dérange Personne Plus de folies, tout reste à terre Le monde est bien trop pareil Il n'y a plus d'insoumis Y'a presque plus de folie On a le rêve interdit Juste pour calmer mes nerfs Nostradamus je t'emmerde J'fais de la musique sur les cordes Qui retiennent tes pantins aux étoiles J'fais de la musique sur les cordes Qui retiennent tes pantins aux étoiles

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La chanson évoque un sentiment de nostalgie et de désillusion face à un monde qui semble figé et sans vie. L’artiste réfléchit à sa propre existence, entre ses rêves et la réalité de la vie urbaine qui manque de dynamisme et de révolte. Il dépeint une société où les aspirations des gens semblent étouffées, où l'insoumission et la folie ont disparu, donnant lieu à une uniformité inquiétante. Il insiste sur l'importance de protéger ses rêves, de ne pas les vendre ni les abandonner face à l'adversité. Cette résistance au désespoir est vitale pour lui, car elle représente un moyen d'affirmer son identité face à un monde trop conformiste. La musique devient alors une forme d'évasion et un cri de ralliement contre cette monotonie ambiante.