Azur, L

Clarika

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Tu ne fermais pas les yeux Tu regardais la mer Tes parents loin de chez eux Fuyaient la guerre Tu n'étais pas endormi Il faisait bien trop froid Or il faisait bien trop nuit Quand tout chavira Dis où est passé l'azur Tout l'azur On ne te parlait que de ça Dis où est passée la vie Toute la vie Un ange te prendra dans ses bras Ta nacelle ton frêle esquif Un rien te tenait chaud Quand la mer et ses canifs Ont secoué de trop Loin des cris de la fumée Oh ta nouvelle école Oh ton jardin d'eau salée Ici tu décolles Dis où est passé l'azur Tout l'azur On ne te parlait que de ça Dis où est passée la vie Toute la vie Un ange te prendra dans ses bras Que d'eau que d'eau que d'omissions Mais combien de déclarations Pour que le courant te conduise Loin des camions de marchandises Jusqu'au bord de la Tamise Que d'eau que d'eau que d'émotions Comme on a cliqué pour de bon Et pleuré l'enfant sur la plage Derrière l'écran qui se partage Si ce n'était pas qu'une image Si ce n'était pas qu'une image Si ce n'était pas qu'une image Si ce n'était pas qu'une image Une image

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La chanson évoque le parcours tragique d'un jeune réfugié, en proie à des souvenirs de perte et de désespoir. Elle décrit la lutte de cet enfant qui, loin de chez lui et de ses parents, se retrouve dans un monde hostile, marqué par la guerre et le froid. À travers ses paroles, on ressent ce besoin profond de réconfort et d'évasion, symbolisé par l'évocation de l'azur et de la vie qui semblent lui échapper. Le contexte de la chanson est celui des réfugiés fuyant des situations catastrophiques, cherchant une nouvelle vie loin de la violence. Elle interroge sur les défis que ces enfants rencontrent et sur l'indifférence d'un monde qui semble parfois les ignorer, malgré la douleur et les épreuves qu'ils endurent. La référence à des images et à la distance humaine souligne la difficulté de vraiment comprendre la réalité des autres, même quand on en prend conscience.

Le Chansonnier