Le Chagrin

Christophe Willem

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Intro: X2 Si l’on devait décrire le chagrin On dirait qu’ce n’est rien Ce n’est pas la défaite le chagrin Ce n’est pas le destin C’est chaud c’est le coeur gros Ça brule dans un coin C’est l’enfance qui nous tombe des mains Quand on aura cent ans Le moindre chagrin ne serait caresse Encore brulant Encore emmêlé de quelques jeunesses comme un sanglot ancien Ouhouhou Ouhouhou Ouhouhou Si l’on devait décrire le chagrin On dirait qu’c’était bien Ce n’est pas le naufrage le chagrin C’est l’averse en chemin C’est doux à nos genous Ça creuse nos reins Ça réveille en larmes nos matins Mais quand on aura cent ans Le moindre chagrin nous fera tendresse Encore tremblant Encore envoûté par quelques jeunesses et salé comme le vent Je vais je viens Comme si de rien Sans toi pourtant Perdu je meurs De nous il ne reste rien Rien qu’un drôle de chagrin Quand on aura cent ans Le moindre chagrin ne serait caresse Encore brulant Encore emmêlé de quelques jeunesses On aura cent ans Le moindre chagrin nous fera tendresse Encore tremblant Encore envoûté par quelques jeunesses Comme un sanglot ancien

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Cette chanson évoque la nature complexe du chagrin, en soulignant qu'il n'est pas simplement une perte ou une déception, mais plutôt une émotion profonde qui s'inscrit dans notre mémoire. Elle parle des souvenirs d'enfance et de la manière dont les douleurs de la vie influencent notre âme au fil du temps. Le chagrin est présenté comme une expérience à la fois douce et amère, capable de raviver des élans de tendresse, car même dans la souffrance, on trouve des traces de beauté et d'émotions passées. Le contexte de la chanson semble refléter une mélancolie sereine, peut-être un regard sur la vie à travers le prisme du temps qui passe. Elle invite à réfléchir sur comment nos douleurs nous façonnent et la manière dont, avec l’âge, nous apprenons à appréhender ces sentiments, les transformant en souvenirs chargés de tendresse.

Le Chansonnier