Une vache sur un mur

Charles Trenet

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Une vache sur un mur Qui rumine du pain dur. Rumini, rumina, Lève la queue et puis s'en va. Un oiseau sur une ardoise Qui mangeait quelques framboises. Les mangei, les mangea Et ne laissa rien au chat. Un matou sur une table Qui écoutait la radio L'écoutait par ses moustaches En clignant ses yeux de feu. Moustachi, moustacha, Lève la queue et se fâcha. Une puce dans mon lit Me réveille cette nuit. Moi les yeux que j'écarquille Elle avec ses deux béquilles. Béquilli, béquilla, Bégaya et me piqua. Un poète dans le ciel Se prenait pour l'éternel. Éterni, éterna, Sur un nuage éternua. Le monde fut renversé. La lune s'est écartée. Il y avait des souris vertes Qui annonçaient la découverte. On les crut, on les croit. Moi j'ai cru qu'elles étaient cuites. Cuites, mangez-en de suite Je n'aime pas les souris. Moi, j'en mange le jeudi Le lundi et le mardi. Où donc ? Au paradis  

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La chanson évoque une série de scènes fantaisistes où différents animaux se livrent à des activités surprenantes. On y voit une vache pensive sur un mur qui rumine, un oiseau gourmand sur une ardoise, et un chat intrigué par la radio. Les situations se succèdent avec humour, intégrant une puce espiègle qui dérange son propriétaire la nuit et un poète dans le ciel qui se prend pour un être éternel. L’ensemble est ponctué de réflexions décalées et d’absurdités, telles que des souris vertes annonçant des découvertes farfelues. Ce morceau célèbre l'imagination et le jeu, typiques du style de l'artiste, qui puise dans des rencontres banales pour les transformer en anecdotes poétiques et loufoques. À travers ces visions, il nous invite à embrasser l'originalité et la légèreté de la vie.