Moi, j'aime le music-hall

Charles Trenet

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Moi, j'aime le music-hall Ses jongleurs, ses danseuses légères Et l'public qui rigole Quand il voit des p'tits chiens blancs portant faux-col Moi, j'aime tous les sam'dis Quand Paris allume ses lumières Prendre vers huit heures et d'mi Un billet pour être assis Au troisième rang, pas trop loin Et déjà v'là l'rideau rouge Qui bouge, qui bouge, bouge L'orchestre attaque un air ancien Du temps d'Mayol Bravo, c'est drôle, c'est très drôle      Ca, c'est du bon souv'nir Du muguet qui n'meurt pas, cousine Ah, comme elles poussaient des    soupirs Les jeunes fillettes d'antan Du monde ou d'l'usine Qui sont dev'nues à présent Des vieilles grand'mamans Ce fut vraiment    Félix Mayol L'bourreau des coeurs d'leur music-hall. Mais depuis mille neuf cents Si les jongleurs n'ont pas changé Si les p'tits toutous frémissants Sont restés bien sages sans bouger Debout dans une pose peu commode Les chansons ont connu d'autres modes Et s'il y'a toujours Maurice Chevalier Edith Piaf, Tino Rossi et Charles Trenet Il y a aussi, et Dieu merci Patachou, Brassens, Léo Ferré. Moi, j'aime le musc-hall C'est l'refuge des chanteurs poètes Ceux qui s'montent pas du col Et qui restent pour ça de grandes gentilles vedettes Moi, j'aime Juliette Gréco, Mouloudji, Ulmer, les Frères Jacques J'aime à tous les échos Charles Aznavour, Gilbert Bécaud J'aime les boul'vards de Paris Quand Yves Montand qui sourit Les chante et ça m'enchante J'adore aussi ces grands garçons De la chanson Les Compagnons, Ding, Deng, Dong Ca, c'est du music-hall On dira tout c'qu'on peut en dire Mais ça rest'ra toujours toujours l'école Où l'on apprend à mieux voir Entendre, applaudir A s'émouvoir en s'fendant De larmes ou de rire                        Voilà pourquoi,                         J'aim'rai toujours le music-hall J'aim'rai toujours, toujours, toujours Toujours, toujours le music-hall.

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empty heart empty heart A, A7, D, Dm, F#m, Bm, E7
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empty heart empty heart F, Bb6, C7, F7, Bb7, G7, Gm
empty heart empty heart Dmaj7, D7, G7, Gm6, Bm7, Em7, A7, E7
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empty heart empty heart Bbmaj7, F7, A7, Bb6, G7, Cm7, Bb, Cm, C7, Dm, Am7, C9
La chanson évoque un amour profond pour le music-hall, ce monde fait de spectacles éblouissants, de jongleurs talentueux et de danseuses gracieuses. L'artiste se remémore avec nostalgie les samedis soirs à Paris, lorsqu'il se rendait au théâtre pour profiter des représentations. Il souligne la magie des souvenirs, avec des références à des figures emblématiques de la chanson française, tout en célébrant la beauté de l'art vivant qui continue de rassembler les gens autour d'un rire ou d'une émotion partagée. Le contexte de cette œuvre se situe à une époque où le music-hall était un lieu d'évasion et de divertissement, un reflet de la culture populaire française. À travers ses souvenirs, l'artiste rend hommage à une tradition artistique qui a évolué, tout en restant ancrée dans des valeurs d'authenticité et de sincérité.