Les bulldozers

Charles Trenet

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J'entends ma mie Les grands bulldozers Dans la prairie Ils donnent un concert Et leurs chenilles Qui s'éparpillent Vont transformer en enfer Les coins champêtres Que nous aimons tant, Le bois de hêtres La source d'antan Et la piscine Qu'on assassine Nous dit: Adieu mes enfants Dans la poussière, Spectacle navrant, On voit des pierres Qu'un monstre savant, Triste machine Courbant l'échine Choisit et cueille dans le vent Adieu la vigne Adieu cerisiers Qui restez dignes Comme des fusillés On vous emporte La vie est morte Adieu chemins et sentiers À coups de pelle, À coups de marteau, Tombe la chapelle En haut du coteau... Et sur la roche Se meurt la cloche En disant: Gratias Deo; Voilà ma mie Les grands bulldozers Dans la prairie Où plus rien n'est vert Demain sans doute Quelqu'autoroute Passera dans ce lieu désert.

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empty heart empty heart Bbmaj7, F7, A7, Bb6, G7, Cm7, Bb, Cm, C7, Dm, Am7, C9
empty heart empty heart C, Dm7, G7, E7, Am, D7, Am7, C7, Gm7, Gm, F, F7, Ab7
empty heart empty heart Dm7, G7, C, Cm, Bb, Ab, G, Db, F, Am, D7, Em, Dm
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empty heart empty heart A, A/E, A/F#, Dbm, D, Bm, E7, Amaj7, A7, B7, A6, A/G, F#7, F#m, Dmaj7, Bm7
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La chanson évoque une nostalgie pour des paysages naturels menacés par la modernité et la destruction causée par les machines. L'artiste décrit comment ces bulldozers, symboles de progrès, anéantissent la beauté des champs, des forêts et des sources, laissant derrière eux un monde dévasté. Ce chagrin est palpable à travers l'évocation des souvenirs heureux associés à ces lieux, maintenant condamnés à disparaître. Le contexte de cette chanson se situe dans une époque où la transformation des terrains par l'urbanisation et la construction routière était de plus en plus visible, soulevant des inquiétudes quant à la perte des espaces naturels au profit de la technologie. Cela reflète une préoccupation universelle face à l'impact de l'homme sur la nature, une thématique toujours actuelle aujourd'hui.