L'abbé à l'harmonium

Charles Trenet

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Chantant nos cantiques Nous étions p'tits bonshommes Bercés par la musique d'un bon vieil harmonium Qui n'était pas électrique Aussi pour le faire fonctionner Un ecclésiastique, un Abbé pédalait Mon Dieu comme il pédalait Qu'il pédalait bien l'Abbé Au mois de Marie Au joli mois de mai La Vierge notre amie Le soir nous endormait Et nous rêvions c'est étrange Que notre Abbé reçu à Rome Par le Pape et les anges Leur jouait de l'harmonium Mon Dieu comme il pédalait Qu'il pédalait bien l'Abbé La vie va trop vite Parfois même elle s'emballe Soudain l'Abbé nous quitte Trouvé mort aux pédales Et nous pensions en silence Que ce jour-là s'était enfui Un peu de notre enfance emporté avec lui Mon Dieu comme il pédalait Qu'il pédalait bien l'Abbé. Souvent c'est bizarre Il m'arrive de rencontrer Dans les trains ou les gares Des enfants escortés Par un ecclésiastique Alors oui, c'est plus fort que moi J'entends un vieux cantique De tristesse et de joie.

Du même artiste :

empty heart empty heart B, C#m7, F#7, E, Bmaj7, G#m7, D#m7, Emaj7, C#m11, D#, A#7, F#m7, G#7, Bm7, E7, A, Am7, D7, F#, C#7, G
empty heart empty heart D, E7, A7, G, F#7, Bm, Em, B7
empty heart empty heart C, Dm7, G, Am, Am7, G7, F, Em7, D7, Em
empty heart empty heart D, F#, B7, E9, A7, Bm7, E7, Gm7, Em7, G7, F#7
empty heart empty heart F, Gm, Dm, Gm7, C7, Bb, A7/E, C7/Bb, F/A, D7/A, G7, C, E7, A, F#m7, D6, A/G#, A/F#, A/E, Am, F6, C/Bb
empty heart empty heart C, Cmaj7, C6, Dm, Dm7, G7, Em, Am, F, A7, D7, Fm6, B7, F6, D9, Fm, Ab9
empty heart empty heart C, F9, C6, Em7, Dm11, G, Dm7, Am7, E7, B7, D7, E, G7, C7, F6, G9, Em
empty heart empty heart C, F, Dm, G7, Em, Am, D7, G, Gm, Fm, Bb7
empty heart empty heart Bb, C7, Dm, Gm7, F, F7, Gm, Bbm, Dm6, E7, Am, Dm7, F6, C6, C
empty heart empty heart C, G, F, Dm7, G7, D7, C7, F6, D
La chanson évoque des souvenirs d'enfance liés à un abbé qui jouait de l'harmonium, une musique douce et réconfortante qui accompagnait les enfants dans leurs prières et rêveries. Ce prêtre, non seulement figure religieuse, mais aussi symbole de l'enfance insouciante, mettait toute son énergie à faire vibrer cet instrument, créant une atmosphère à la fois joyeuse et nostalgique. Malheureusement, il finit par nous quitter, emportant avec lui une partie de cette innocence d'autrefois, laissant derrière lui des souvenirs empreints de tristesse et de douceur. C'est dans des moments de rencontres inattendues avec des ecclésiastiques que le narrateur ressent encore cette mélodie de son enfance, mêlant à la fois une certaine mélancolie et une joie réconfortante.