Comme une fugue de Bach

Charles Dumont

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Comme une fugue de Bach Tu entres dans ma vie Comme une mélodie Qui vous hante et vous suit Dans vos rêves la nuit Et dans vos insomnies Comme une fugue de Bach Le début fut facile Je savais seulement Que tu étais docile Que tu avais de beaux yeux Qu'on était bien nous deux Comme une fugue de Bach Tu as grandi, grandi Tu es devenu la mer Et tout mon univers Tu étais mon génie Tu étais ma symphonie Comme une fugue de Bach Tu m'emmenais très loin Là où le matin Là ou meurt le chagrin Et moi je t'écoutais Et moi je te suivais Mais comme une fugue de Bach Soudain tu as changé Tu fuyais tu fuyais Et puis tu revenais Je ne savais plus où Etait-ce qui étais nous Comme une fugue de Bach Plus tu étais compliqué Plus tu étais embrouillée Plus tu me promenais Et plus je te croyais Et plus je t'adorais Comme une fugue de Bach Sur un dernier accord Nos lendemains sont morts Tu as quitté mon bord Et ce fut le silence Le vide de l'absence Mais comme une fugue de Bach Qui n'finira jamais Jamais je ne pourrais Jamais je ne voudrais Oublier un seul jour Du temps de notre amour Car ma mémoire Joue notre histoire …                   

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La chanson évoque une relation amoureuse complexe qui débute sous le signe de la simplicité et de l'harmonie, comparée à une belle mélodie. Au fil du temps, l'amour évolue, se transforme en une entité plus vaste et souvent difficile à cerner, comme une mer déchaînée. Les moments de joie se mêlent aux instants de confusion, où la certitude d’un amour réciproque s'efface progressivement face à un jeu de fuite et de retour. Malgré cette complexité et la douleur de l'absence, le souvenir de cette relation reste gravé, témoignage d’une histoire d'amour singulière qui, bien que marquée par la séparation, ne peut jamais vraiment disparaître de la mémoire. C'est une réflexion sur la beauté et la difficulté de l'amour, avec ses nuances et ses contradictions.