La ballade de Serge K

Charlélie Couture

Transposer:

Intro : Derrière les toits blancs,le soleil qui descend, Échange lentement l'ombre de l'hiver. Devant les vitrines éteintes, la tête dans les épaules Tu marches dans les courants d'air, demain comme hier                      Des flaques d'huiles, des papiers gras, Y'a plus que la rue, dans la rue le froid Instrumental : un chien qui flaire une chienne et tu penses a tes problèmes sous le réverbère en l'air Qui éclaire un peu l'hiver                       Tu tires une ligne, sur le crépi Sans t'arrêter avec une craie pour laisser une trace pour faire un signe mais le calcaire retombe en poussière sur le sol de l'hiver Demain, demain comme hier, Demain, demain comme hier Un chat qui miaule sous une bagnole Un autre qui guette dans le soupirail Comme un refrain bidon qui revient sans arrêt Comme une obsession, une affiche arrachée Les poches trouées, les doigts congelés La neige qui tombe, il est presque minuit Tes semelles glissent mais tu sais pas À qui te raccrocher Ou même qui appeler Un bruit de sirène du coté du cimetière une envie suicidaire dans un hangar désert Tu vas rentrer las-bas t'allonger dans le froid Demain, demain comme hier Sur un sommier solitaire, Demain comme hier, comme hier

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La chanson évoque un quotidien morose, où l'on ressent un profond ennui et une lassitude face à la répétition des journées. Le protagoniste se promène dans un environnement désenchanté, faisant face à la solitude, aux petits tracas et à la froideur de l'hiver, que ce soit par des images de la ville ou des interactions avec des animaux errants. À travers des gestes simples, comme dessiner une ligne avec de la craie, il cherche à laisser une empreinte, mais il est confronté à l’évanescence des choses, à la désillusion et à la mélancolie de son existence. Le contexte semble être celui d’une vie urbaine où les saisons passent sans grande différence, symbolisant le rythme lent et pesant d’un quotidien sans perspective. Le froid et l'isolement s'accentuent à mesure que la nuit tombe, amplifiant les réflexions sombres du protagoniste, qui se sent comme un étranger dans sa propre réalité.