Notre grand amour est mort

Carla Bruni

Transposer:

Notre grand amour est mort lui naguère si vivant S'il n'est pas encore mort il est agonisant   Quelqu'un l'a vu errer et tituber comme un mendiant Quelqu'un l'a vu à genoux pleurer comme un enfant Notre grand amour est mort oh lui qui vivait tellement Lui qui couchait dehors sous les ponts à tous les vents   Lui qui crevait d'espoir lui qui marchait en dansant Lui qui avait peur du noir il est mort maintenant   Les grandes amours sont frêles Elles vacillent avec le temps Les grandes amours chancellent   Les grandes amours sont folles Elles sont folles de leur tourment   Les grandes amours cruelles                                              Notre grand amour est mort il faut le vêtir de blanc Faut parfumer son corps le veiller trois nuits durant Il faut le mettre en terre sans cercueil ni sacrement Pour qu'il revienne en fleur pour qu'il fasse son temps                                  Les grandes amours sont frêles Elles vacillent avec le temps Les grandes amours chancellent Les grandes amours sont folles Elles sont folles de leur tourment Les grandes amours cruelles

Du même artiste :

empty heart empty heart G, Bm, B7, Em, C, Cm, G7
empty heart empty heart F, C, G, Bm, D, A7
empty heart empty heart Am, Dm7, G7, C, F, B7, E7, Am/G, Fmaj7, Cmaj7, A7, Dm9
empty heart empty heart Am, F, C, G, E
empty heart empty heart Fm, G#, G#m, Db, Bbm, Dbm, E, E7, Ebm, F#, A, C
empty heart empty heart G, B, A, C, D7, B7, Em, Em7
empty heart empty heart F, A, Bb, C, Dm, G
empty heart empty heart Em, Am, Dm, G, C, E
empty heart empty heart Fm, Db, G#, Fm7, Dbm, B, F#, F#m
La chanson évoque la perte d’un amour profond et vibrant, devenu aujourd'hui moribond. L'artiste décrit ce sentiment de tristesse face à une passion qui s'est éteinte, comparant l'amour à un être délicat qui lutte contre le temps et les épreuves. Ce grand amour, autrefois plein de vie, est présenté comme errant et souffrant, presque comme un mendiant accablé par la réalité. Au fur et à mesure des vers, on sent la nécessité de faire un rituel pour ce sentiment désormais évanoui, le drapant de blanc et le veillant comme on le ferait pour un être cher perdu, souhaitant ainsi lui rendre hommage. Le ton est à la fois mélancolique et contemplatif, réfléchissant sur la vulnérabilité des grandes passions.