C'est après que ça se passe

Carla Bruni

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(Mesures à 3 temps) (x2) Ça n'est jamais, jamais, jamais pendant C'est après que ça se passe Les regrets vous entrent, rentrent dedans Après que le fil se casse Sur le moment, on est abasourdi On se dit "Quoi ?"; on se dit, on se dit "Je ne sais pas ce qui m'arrive à moi J'ai trop chaud, j'ai froid Qu'est-ce donc qui m'éveille ainsi autant Et pourquoi soudain ce coeur battant ?" Hum Je me retourne encore dans mon lit Ta place a fait ce  pli    Ça n'est jamais, jamais, jamais pendant C'est après que ça se passe Mon Dieu, que c'était, c'était imprudent De changer ainsi de place Ah, si l'on avait su, l'on avait su On aurait gardé notre coin perdu Tous ces voyages que l'on s'est permis Et tous ces amis Qui prenaient tant de mots, tant de regards Et quand je t'ai conduit à la gare-are On était libres tous deux, c'est sûr Pourquoi cette blessure ? Ça n'est jamais, jamais, jamais pendant C'est après que ça se passe Qui est le vainqueur, qui est le perdant ? On en a perdu la trace Qui est parti et parti le premier ? Qui a couru après dans l'escalier ? Qui a marché et qui est revenu ? Ça ne compte plus Qui a fait mal et qui a trop souffert ? Que m'importe, tout va de travers. Hum-hum Et l'enfant, l'enfant que tu aimais, Qui n'arrivera jamais Ça n'est jamais, jamais, jamais pendant C'est après que ça se passe L'amour, la vie, tout devient évident La brûlure est là, vivace On s'appelle, on se dit "Allô, allô ! » Souviens-toi du dimanche au bord de l'eau, De cette foire où tu as pris la fuite Tout près du grand huit Tu riais, tu riais aux grands éclats Je regardais ailleurs ce jour-là. Hum Et j'ai beau regarder aujourd'hui Je ne vois que la nuit Ça n'est jamais, jamais, jamais pendant C'est après que ça se passe On n'a rien senti pendant l'accident, Rien senti de la menace On s'est dit : « Au revoir » en souriant Copain-copain, tranquilles, insouciants Je t'ai serré un peu entre mes bras On s'appellera Ce prochain rendez-vous manqué, grippé Le veux-tu ? On va le rattraper. Hum Tout cela vient trop tard, vient trop tard Il est minuit et quart.

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La chanson évoque le concept de l'après, où les événements prennent tout leur sens une fois que le moment est passé. L'artiste réfléchit sur les regrets et les souvenirs qui émergent une fois la tempête passée, soulignant la douleur de ce qui a été perdu et les choix que l'on aurait pu éviter. Les instants de vie, souvent pris pour acquis, deviennent des souvenirs empreints de nostalgie, où l’amour et les amitiés dessinent un tableau douloureux de ce que l'on a vécu. Dans un contexte de séparation et de réflexions sur le passé, les paroles explorent les sentiments confus qui accompagnent les ruptures et les regrets des occasions manquées. Ce processus de prise de conscience se déroule souvent dans la solitude, où le protagoniste se rend compte que les moments de joie, comme les rires partagés ou les adieux, prennent un poids particulier une fois que la douleur s'installe. L’artiste joue avec l'idée que tout devient plus clair après que tout a basculé, laissant place à une introspection profonde.