Elle a mal

Cali

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

(x2) Il prend le couteau et il hurle Il la tient par la gorge La tête collée sur la table  Elle a mal Elle est peut être encore belle Mais de traces jaunes et bleues lui bondent les yeux Allongée sur la table    Elle a mal Il n'a plus le même visage Celui qu'elle a aimé la première fois Non ce sont d'autres yeux   Qu'elle ne connait pas Une autre bouche D'autres doigts Qui serrent le cou D'autres mains qui lui font mal Il la cogne encore un moment Et il hurle encore un moment Sur la joue dans le ventre  Derrière la tête elle a mal Et puis il se met en boule sur le sol comme ça Et puis il gémit et il pleure tout bas Il lui dit qu'il l'aime    Elle a mal Elle est vivante le calme est revenu Elle est vivante mais ça ne se voit plus Elle ne dira rien : elle le prendra dans ses bras Elle ne dira rien encore une fois Allongée sur la table Ses petits poings serrés Comme si elle retenait du sable Elle fixe le plafond elle pleure sans pleurer Alors elle pense à sa grand mère À sa peau c'était doux Il n'y a pas plus doux qu'une peau de grand mère  Surtout dans le cou Elle reconnait ce visage C'est le même que la première fois Elle a aimé ce visage Cette bouche ces yeux ces doigts Maintenant elle sourit autour de son cou Sa petite croix est toujours là Elle est vivante ils pleurent tous les deux Elle le prend dans ses bras (x2)

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La chanson parle d'une femme qui endure une relation abusive, où elle se retrouve en proie à la violence de son partenaire. Malgré les blessures physiques et émotionnelles qu'elle subit, elle continue d'éprouver une certaine forme d'attachement envers lui, ce qui la pousse à le réconforter, comme si l'amour pouvait réparer la douleur. Dans des moments de réflexion, elle se rappelle de la douceur de sa grand-mère, cherchant un peu de réconfort dans ces souvenirs face à sa souffrance présente. Tout en étant vivante, elle semble emprisonnée par sa réalité, oscillant entre le souvenir d’un amour pur et la tristesse d'une situation d'oppression.