La manic
Bruno Pelletier
Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic Tu m'écrirais bien plus souvent à la Manicouagan Parfois je pense à toi si fort, je recrée ton âme et ton corps Je te regarde et m'émerveille Je me prolonge en toi, Comme le fleuve dans la mer et la fleur dans l'abeille Que deviennent quand j'suis pas là mon bel amour Ton front doux comme fine soie et tes yeux de velours Te tournes-tu vers la Côte Nord pour voir un peu pour voir encore Ma main qui te fait signe d'attendre Soir et matin je tends les bras Je te rejoins où que tu sois et je te garde Dis-moi ce qui se passe à Trois-Rivières et à Québec Là où la vie a tant à faire et tout ce qu'on fait avec Dis-moi ce qui se passe à Montréal Dans les rues sales et transversales Où tu es toujours la plus belle car la laideur ne t'atteint pas Toi que j'aimerai jusqu'au trépas mon éternelle... Nous autres on fait les fanfarons à coeur de jour Mais on est tous des bons larrons cloués à leurs amours Y'en a qui jouent de la guitare d'autres qui jouent de l'accordéon Pour passer le temps quand y est trop long Mais moi je joue de mes amours Et je danse en disant ton nom tellement je t'aime... Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic Tu m'écrirais bien plus souvent à la Manicouagan Si t'as pas gran'chose à me dire Écris cent fois les mots je t'aime Ca fera le plus beau des poèmes Je le lirai cent fois cent fois Cent fois c'est beaucoup pour ceux qui s'aiment