Quel beau dimanche

Brigitte

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Et les oiseaux sur la branche Chantent à me faire taire Je hais les dimanches ils me désespèrent Je range je range et m'en vais prendre l'air Un revolver des cachets un couteau mon foulard vert Et l'envie l'envie de se foutre en l'air Et si peu si peu de savoir faire Je n'sais pas où je vais Mais le sourire aux lèvres je vais Et je vous l'avoue pour partir C'est une belle journée Je n'sais pas où je vais Mais le sourire aux lèvres je vais Et je vous l'avoue pour mourir C'est une belle journée Ce n'est pas facile de lâcher la rampe Et de passer l'arme à gauche avec le cœur léger Je suis je suis je suis paumée Combien de jours et de jours mettront ils à me trouver ? Et combien seront ils à me pleurer ? Et vous cette question vous l'êtes vous posée ? Je n'sais pas où je vais Mais le sourire aux lèvres je vais Et je vous l'avoue pour partir C'est une belle journée Je n'sais plus où je vais J'ai le sourire au lèvres c'est vrai Mais je n'sais plus si pour mourir C'est une belle journée

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Cette chanson évoque des sentiments de mélancolie et de désespoir, particulièrement associés aux dimanches, souvent perçus comme des moments de vide et de réflexion. La narratrice raconte son malaise et sa désorientation, cherchant à s'échapper de cette réalité pesante, tout en arborant un sourire, paradoxalement. Elle évoque des pensées sombres, mais malgré cela, elle ressent une certaine légèreté, une beauté dans la journée. C'est un mélange troublant de joie et de douleur, où le fait de ne pas savoir où aller renforce son sentiment d'errance. Le contexte de la chanson pourrait être celui d'une génération en quête de sens dans des moments de solitude, face aux attentes sociétales ou à une vie jugée insatisfaisante. Les dimanches, souvent synonymes de repos, se transforment ici en un rappel de la solitude et du désespoir, ce qui crée une profondeur émotionnelle dans les paroles.