À bicyclette

Bourvil

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Je m'en allais chercher des oies Du côté de Fouilly-les-oies À bicyclette. Soudain qui vois-je devant moi ? Un' belle fille au frais minois À bicyclette. En arrivant à sa hauteur, J'y fis un sourire enchanteur À bicyclette. Ell' rit aussi, on parle alors Et ell' me dit dans nos transports À bicyclette.              Refrain Est-c'que vous êt's coureur ! Non j'ne suis pas coureur. Ah ! c'que vous êt's menteur ! Moi je suis balayeur. Avez-vous fait le tour ? Non, mais j'ai des tours, Des détours des contours Et même d'autres tours... Des tours de quoi qu'em' dit. Des tours d'vélo, pardi ! Vous êtes un blagueur. Ah ! c'que vous êt's coureur ! Dans les champs chantaient les grillons, Le soleil dardait ses rayons De bicyclette. Ell' voulait que je chante un brin, Mais à cela j'ai mis un frein De bicyclette. Près d'un tournant y'avait un bois Où l'on se dirigea, ma foi À bicyclette. Mais comme ell' roulait près de moi Voilà qu'èm' dit presqu'à mi-voix À bicyclette. Refrain Ah ! c'que vous êt's coureur ! Moi... j'ne suis pas coureur. Ah ! c'que vous êt's menteur ! Moi je suis balayeur. Vous savez fair' la cour ! Oui, j'y réponds, car pour Ce qui est de fair' la cour. Je la fais chaque jour. La cour à qui ? qu'em dit. La cour d'la ferm' pardi ! Vous êtes un blagueur. Ah ! c'que vous êt's coureur ! (Parlé:) Vous parlez d'un raisonnement. Dans l'bois, j'y disais "Voyez donc, Sans boussole nous nous guidons, De bicyclette. Mais ell' répétait, plein d'ardeur, Que j'étais un coureur, coureur À bicyclette. Je l'étais pas, ça c'est couru, Mais alors, je l'suis devenu À bicyclette. Et comm' je courais vers le but Voilà qu'èm' fait, comme au début À bicyclette. (Refrain) Ah ! c'que vous êt's coureur ! Mais j'ne suis pas coureur. Ah ! c'que vous êt's menteur ! Moi je suis balayeur, J'y redis en courant, Car j'continuais d'courir Vers l'but à conquérir (Vous êtes au courant) Moi à forc' de courir, Parcourir, discourir, L'vélo s'est dégonflé Et j'suis pas arrivé. Moralité : Rien ne sert de courir Il faut partir à point... Comme l'a si bien dit La F.. La F.. la tortue

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empty heart empty heart A, Bm, E7, A6, B7, F#m7, F#7, B
empty heart empty heart Am, Dm, G, C, B, E, A, D, F#m, C#m, Ab, C#, Bm
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empty heart empty heart Am, C, Dm, E7, F, A7, Dm6, A, E7/B, D, Bm9
La chanson évoque une promenade à vélo où le narrateur, en allant chercher des oies, rencontre une belle jeune femme. Dans une atmosphère légère et amusante, ils échangent des sourires et des plaisanteries, notamment sur les idées de flirt et de séduction. Le narrateur défend son honneur en se présentant comme un simple balayeur et en minimisant ses intentions, tout en se laissant emporter par cette connivence. Le récit se déroule au bord des champs, sous un soleil radieux, où les grillons chantent. Cette ambiance champêtre renforce le charme des échanges spontanés entre les deux protagonistes. À travers leurs dialogues cocasses, on ressent une vibration de légèreté et d'innocence, typique de l'époque. La chanson se termine sur un ton humoristique, rappelant que parfois, il vaut mieux agir avec patience plutôt que de se précipiter, comme l’a exprimé la fable de La Fontaine.