Menteur

Bourbon Gauthier

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Y dit qu'ça l'dérange pas Qu'l'hiver s'en vient, qu'l'été s'en va Y dit qu'y s'en fout Qu'les "bills" s'empilent, pis qu'y est dans l'trou Y dit qu'c'est la vie Que son seul fils soit son ennemi Y dit qu'y s'en sacre Qu'y'a pus d'amour dans sa baraque Menteur,    menteur Ça y paraît dans 'face, ça y paraît dans l'coeur Chaque fois qu'y va aux vues, y s'assoit là pis y pleure À r'garder tout c'qui manque à son bonheur Y dit qu'y veut rien savoir Du gars dans'rue pis d'son désespoir Y dit qu'ça y'en fait une belle jambe De voir tous ces soldats qui tombent oh ! ou oh ! ou oh ! Menteur,    menteur Ça y paraît dans 'face, ça y paraît dans l'coeur Chaque fois qu'y va aux vues, y s'assoit là pis y pleure À r'garder tout c'qui manque à son bonheur Y  dit  ben des affaires Mais y'a personne pour le croire Pis quand y dît plus rien C'est qu'y s'croit pus lui-même Instrumental : (4x) Menteur,    menteur Ça y paraît dans 'face, ça y paraît dans l'coeur Chaque fois qu'y va aux vues, y s'assoit là pis y pleure A r'garder tout c'qui manque à son bonheur

Du même artiste :

empty heart empty heart C/G, G7, G, C7, F, D
empty heart empty heart D, D4, A, D7, G, A7, A6, F#m, Fm, Em
empty heart empty heart G, Am, D, C/G, G7, D/C
La chanson évoque le ressentiment d'un homme qui prétend ne pas être affecté par les tracas de la vie, comme l'arrivée de l'hiver ou les problèmes d'argent. Il se convainc que tout cela ne l'importe pas et qu'il n'a plus d'amour dans son existence. Pourtant, derrière cette façade de détachement, il se cache une profonde tristesse; à chaque fois qu'il se retrouve seul, il pleure, réalisant ce qui lui manque pour être heureux. Son discours paraît creux et personne ne semble prendre au sérieux ses paroles, révélant une certaine incompréhension de lui-même. Le contexte semble indiquer une lutte intérieure, où l'homme se débat avec ses propres émotions et le poids de ses échecs. Malgré ses dénégations, il ne peut échapper à la réalité de son désespoir, laissant transparaître une vulnérabilité qui contraste avec le masque qu'il s'efforce de montrer.