Le beau voyage

Boby Lapointe

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Intro :  Nous avons fait un beau voyage  Beau beau beau beau beau mais j’enrage  J’vous rapportais d’Montélimar  Devinez quoi ?  Oui des nougats d’Montélimar  Seul’ment voilà  J’les ai posés  Sur la banquette dans l’train  Un importun est v’nu m’causer  Il s’est assis et m’a cassé  Les nougats  Petit dégât  Mais c’qui est plus triste  C’est qu’mon beau-frère qui est un artiste  Les a r’collés puis revendus  Au prix d’la colle on y a perdu  Qu’en pensez-vous ?  Le monde est fou  Le monde est fou  Le monde est fou fou fou.  Ah oui le merveilleux voyage  Mer-merveilleux mais quel dommage  En Arles où sont les Alyscamps ?  Où sont-ils donc ?  Toujours pas dans les confis’ries  J’en aurais pris quelques kilos  Et cent grammes pour ma soeur  Mais l’confiseur  Ce petit sot  M’a envoyé dans un cim’tière  Aboli  C’est du joli  Et c’qui y a d’plus bête  C’est qu’mon beau-frère qui est poète  A parlé de les mettre en vers  Des Alyscamps verts à quoi ça sert ?  Qu’en pensez-vous ?  Le monde est fou (bis)  Le monde est fou fou fou.  Comme elle est belle notre France  Mais maint’nant finies les vacances  Je vais reprendre le collier  De ma bell’-soeur  Chez l’bijoutier qui l’a arrangé  Ma belle-soeur  Figurez-vous  S’est fait monter le cou  Par je n’sais qui  Et alors depuis  Son collier d’perles est trop petit  En hauteur  Mais c’qui y a d’plus grave  C’est que mon beau-frère qui est bien brave  Lui a fait mettre cinq rangs de plus  C’est égyptien ça n’se fait plus !  Qu’en pensez-vous ?  Le monde est fou (bis)  Le monde est fou fou fou.

Du même artiste :

empty heart empty heart C, Cmaj7, Dm, Em, G, G7, Gm, A7, Dm7, D7, C6
empty heart empty heart G, D7, G7, C
empty heart empty heart Em, B7, Am7, Am, E7, Am6
empty heart empty heart A, Amaj7, A6, E7, Bm7, A7, D, B7
empty heart empty heart C, G, G9, Gm9, C6, C7, G#7, Dm, G7, Dm7, Bb
empty heart empty heart F, C7, Gm7, G7, C9
empty heart empty heart C, Cmaj7, G7, G, Gm7, A7, Dm, B7
Cette chanson raconte les mésaventures d'un voyageur qui, malgré la beauté de son périple, se trouve confronté à une série de petits désastres. Au départ, il avait rapporté des nougats de Montélimar, mais un inconnu dans le train vient troubler son plaisir en cassant ses douceurs. Sa situation se complique encore quand son beau-frère, un artiste, tente de recoller les morceaux pour les revendre, mais sans succès financier. L’ambiance tourne encore au ridicule lorsque le protagoniste se rend à Arles dans l’espoir de trouver des confiseries, mais finit dans un cimetière, ce qui n’est pas du tout ce qu’il espérait. Même les mots de son beau-frère poète, qui promettaient de mettre en poésie les paysages, deviennent une source d’absurdité. Finalement, il retourne à la réalité des vacances qui sont finies, et il doit aussi gérer les complications de bijoux de sa belle-sœur, une autre source de tracas. Tout cela nous fait réaliser combien la vie peut être imprévisible et parfois un peu folle.