Toi tu marches

Tu pars quand l'hiver est rude Tu marches qu'il fasse chaud ou froid Tu marches bien au-dessus de moi Tu te promènes en altitude Tu es celui qui s'en va Toi, tu marches et je reste là Toi, tu marches comme on sourit Sans te soucier du temps qui passe Au-dessus des actionnaires Au dessus des groupes, au dessus des sphères Toi, tu marches en haut de la vie Loin des ennuis et de la glace Par-dessus les préavis Et les avis à tiers dégueulasses Dis-moi où tu vas Toi, tu marches et je reste là Le temps n'attend pas Et moi, je voudrais être toi Il est question de tempêtes De navires qui traversent nos têtes Au-dessus des fioritures Au-dessus de nos petites blessures Toi, tu as trouvé ta voie C'est celle des rois qui ne s'arrêtent pas De la joie dans la guérilla Un jour ici, un autre là Dis-moi où tu vas Toi, tu marches et je reste là Le temps n'attend pas Et moi, je voudrais être toi |  |  |  |  | |  |  |  |   | Dis-moi où tu vas Toi, tu marches et je reste là Le temps n'attend pas Et moi, je voudrais être toi   Il est question de tempêtes De navires qui traversent nos têtes Il est question de tempêtes De navires, de navires qui traversent nos têtes |  |  |  |  | |   |  |    |    | |  |  | De navires, de navires qui traversent Qui traversent nos têtes,  qui traversent nos têtes Dis-moi où tu vas Toi, tu marches et je reste là Le temps n'attend pas Et moi, je voudrais être toi Le temps n'attend pas Le temps n'attend pas | | | | |