Vietnam Laos Cambodge

Bérurier Noir

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

e|----/8---5--5--5----|(x2) B|----/10--7--7--7----| G|----/10--7--7--7----| D|--------------------| A|--------------------| E|--------------------| e|----/7--3--3--3-----|(x2) B|----/9--5--5--5-----| G|----/9--5--5--5-----| A|--------------------| D|--------------------| E|--------------------| B|--10-----7-----9-----5--| G|--10-----7-----9-----5--| D|------------------------| A|------------------------| E|------------------------| (16x)  (16x)(16x)(16x)  Paroles :  Il était une fois des Khmers  Massacrés passés aux fers  Dis-moi petit Laotien  Ne te souviens-tu de rien ?  Où sont les tambours de bronze  Et le million d’éléphants  Derrière le suicide des Bonzes  Se cache le cri des enfants  Où sont passées les pagodes  Les troupes de danse du Cambodge  Les visage du temple d’Angkor  Ont survécu à la Mort  Que reste-t-il du Viêtnam  Après les tonnes de Napalm  Les camps de rééducation  La fuite comme seule solution  [Refrain :]  VIETNAM LAOS CAMBODGE  Nhân Quyên oh Nhân Quyen  Si le Mékong te parlait  Des horreurs il témoignerait  Des cadavres qu’il a charriés  Des Khmers rouges et des chamiers  Des tribus de montagnards  Qui résistent dans la nuit noire  Des familles fuyant la guerre  De l’exode et de l’Enfer  Naufragés puis réfugiés  Parqués dans des barbelés  Terribles ghettos d’acier  Où se trouve ta liberté ?  Une jeune fille aux yeux d’amande  Violée par des pirates thaïs  A tenté de se suicider  Elle ne veut plus endurer  [Refrain]  Oh petite Vietnamienne  Qui galère dans les rues  Dans la vie comme dans tes rêves  Tu cherches le Dragon perdu  Oh petite Vietnamienne  Je suis eurasien de coeur  Ecoute-moi parce que je t’aime  Tu seras ma petite soeur  Exilée comme tes parents  Nouveau pays nouvelle vie  Mais sais-tu que l’Occident  Ce n’est pas le paradis ?  Quelles racines et quelle culture  Profonde est la "Déchirure"  Dans une tour de Chinatown  Personne ne comprend tes larmes...  [Refrain]  Des milliers de réfugiés  Dans les camps il y a urgence  Toutes ces familles à sauver  C’est pour eux leur dernière chance !  Oh jeunesse indochinoise  Lève le drapeau  de l’Espoir  Du Laos er du Cambodge  Du Viêtnam des droits de l’Homme...  [Refrain :]  VIETNAM ! Viêtnam !  LAOS ! Laos !  CAMBODGE ! Cambodge !  NHAN QUYEN ! Nhân Quyên !  KHANG CHIEN ! (Résistance !)

Du même artiste :

La chanson évoque la tragédie historique des peuples d’Indochine, confrontés aux horreurs de la guerre et aux atrocités des régimes oppressifs. Elle se souvient des Khmers, des souffrances des Laotiens et des cambodgiens, tout en soulevant des questions sur l'identité et la mémoire collective. Les paroles dépeignent des scènes de désespoir et d'exil, évoquant des enfants perdus, des familles séparées, et l'angoisse d'une jeunesse qui cherche à retrouver espoir et dignité au milieu de la souffrance. Le contexte s'inscrit dans les conséquences des conflits en Asie du Sud-Est, notamment pendant et après la guerre du Vietnam. Ces événements tragiques ont profondément marqué les nations de la région et continuent d'influencer les récits et les sensibilités culturelles aujourd'hui. La chanson appelle ainsi à la mémoire et à la reconnaissance des droits humains bafoués.