Vertige horizontal

Bertrand Belin

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Intro : (x4) Dehors est fait tout de blanc Est fait tout de froid Silence par ici Quelques pas par là Pas une bête pas un souffle de vent Qui saluerait le passant   Qui saluerait le passant   Je suis devenu la risée Des habitants Par deux fois, je fus Enterré vivant Sous des mètres de honte Pas un alors Pour m'arracher à ce sort   Pour m'arracher à ce sort   Puis le temps fit ce que le temps fait toujours Il dressa le passé dans le contre-jour Et souvent ça revient Ça me revient L'étang, la fille, et le bain   L'étang, la fille, et le bain    Je n'ai pas pu attraper sa main      Là, je suis l'animal au vertige horizontal       Seul, je peux vivre ; les vieux ne vivent pas mal Mais la mémoire ne tue jamais son cheval Et souvent ça revient Ça me revient L'étang, la fille, et le bain    L'étang, la fille, et le bain    Je n'ai pas pu attraper sa main      Là, je suis l'animal au vertige horizontal      Je n'ai pas pu attraper sa main      Là, je suis l'animal au vertige horizontal      Hum...                               Hum...                                          

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La chanson évoque un sentiment de solitude et de désespoir dans un paysage hivernal figé. Le narrateur se décrit avec une certaine ironie comme une personne devenue l'objet de moqueries, prise au piège par sa propre honte. Les souvenirs l'assaillent, notamment ceux d'une rencontre amoureuse ratée, symbolisés par des images d’un étang, d'une fille et d'un bain qui lui échappent. Il se sent comme un animal, ballotté dans un vertige horizontal, entre nostalgie et impossibilité de changer son sort. Le contexte pourrait évoquer une réflexion sur les regrets et les défis de la vie, dans une atmosphère de mélancolie. Cette exploration de la mémoire et des erreurs passées nous montre comment elles peuvent nous hanter, tout en mettant en lumière le besoin humain d'attachement et de connexion.