Lentement

Bertrand Belin

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Clenche cou couteau bijou Bouteille sous bibelot de Lourdes Marée haute arithmétique Noël père Noël tabac obus Un passant qui pue la nuit Cette fois derrière le stade où tu as fait ta danse d'Indien pour lui Pour qu'il pleuve sur lui Notre-Dame en feu qui rougeoie dans la nuit la vache Le poing d'un mec saoul écrasé sur une bouche Carton citron étron pinçon Cotton dindon boulon gazon Avion majesté vitesse du son Cette fois derrière le stade où tu as fait ta danse d'Indien pour lui Pour qu'il pleuve sur lui Tout s'efface lentement Tout lentement  Tout finit comme un os Blanc comme un os Le temps est si doux Grêle toit bruit Barbara La foutue manie qu'il a de traîner son passé d'art Kadhafi campant dans les jardins de l'Élysée moi Dégustant mon sorbet cassis devant la télé Nu clope rideaux paradis Cette fois derrière le stade où tu as fait ta danse d'Indien pour lui Ça cueillait des mains Le sexe pointu du chien des voisins qui nous faisait machin L'arrivée magique _ des kiwis Le mariage inattendu de Romola de Pulszky Avec Nijinski Le journal local le journal familial Le savon doux tous tes commentaires hilarants sur la terre qui tourne Entre taf et tout Tout s'efface lentement Tout lentement  Tout finit comme un os Blanc comme un os Tout s'efface lentement Tout lentement  Donne-moi ta main Allons descendons sentir ce jasmin En bas des marches Le temps est si doux

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empty heart empty heart G#5, A5, B5, Em7, Dmaj7, Gmaj7, Dmaj9, B7
empty heart empty heart F6/9, Bb6, D/A, G, D, C, Fmaj7
empty heart empty heart A, D/A, Amaj7, D, A/C#, E, Bm, F#m, C#7, F#7, Dmaj7
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empty heart empty heart F#m7, C#m, G#m, C#m/E, Emaj7
empty heart empty heart D, A, Db, Bm, Gm, G, F#m
empty heart empty heart /B, /F#, /A, /E, /D, Bm, A, Dmaj7, Em7, A7, F#m
empty heart empty heart Dm, Am, G, Bm, D, Em
empty heart empty heart E7, E, C#m7, Fmaj7, Cmaj7, Am7, Amaj7
empty heart empty heart Bb, Gm, Dm
La chanson évoque des souvenirs épars et une réalité qui se dissout lentement dans le temps. À travers des images vividement ancrées dans le quotidien, elle raconte une forme de nostalgie, entre moments innocents et souvenirs d'un passé souvent lourd à porter. Le passage derrière le stade évoque une danse insouciante, symbole d’une quête de légèreté face aux complexités de la vie. L'artiste mêle des références à des objets et des événements, dépeignant ainsi une toile où le doux et l'amer s'entrelacent. Le refrain répétitif souligne cette idée de l'évanescence : tout finit par s'effacer, et il ne reste qu'une douceur flottante, presque sereine. Les images de la nature, de la rencontre humaine et du temps qui passe nous rappellent que, malgré les aléas, il y a toujours un espace pour la beauté et l'apaisement.