Le colosse

Bertrand Belin

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Intro :        (x2) J'ai perdu  contre le Colosse Pas assez de masse    pas assez d'os   Tout contre lui    j'ai plié   et je t'ai perdue en sus   Acculé que j'étais sous la marmule   sous son poids  sous sa nasse   Sous le Siroco  de son râle   Résigné    devant le mal   Sous le Siroco  De son râle   Patient  bien que là je dévale Une pente au bord C l'eau De rire l'écho De cerises le goût (x2) J'ai perdu    contre le Colosse   Pas d'arme    pas d'armée Pas de quoi  étouffer sa démence   Pas de goût  ni  de danse Suppliant que j'étais sur les rotules   Sur la fin    dans l'impasse Sous le Siroco    de son râle Résigné    devant le mal Sous le Siroco  de son râle Patient    bien que là je dévale Une pente au bord de l'eau De rire l'écho De cerises le goût Du sang pointe à mes lèvres On appelle mon nom mais non Je reste jouer dehors Tes cheveux c'est de l'or Ou alors j'avais cru (x2)

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La chanson évoque un combat intérieur, où le protagoniste se sent accablé par une force indomptable, symbolisée par le "Colosse". Il exprime son impuissance face à cette entité écrasante, ressentant la perte d'une personne chère tout en devant faire face à un destin tragique. La métaphore du "Siroco" ajoute une dimension de chaleur étouffante et de malaise. Malgré son découragement, il tente de garder une forme de résilience, même lorsqu'il se trouve au bord du désespoir. Le contexte semble s'inscrire dans une lutte personnelle, où l'absence de sécurité et la confrontation avec le mal sont palpables. Ce paysage émotionnel se mêle à des souvenirs nostalgiques, teintés de douceur, comme le goût des cerises, qui contrastent avec la gravité de sa situation.