À la dérive

Bertille des Fontaines

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Une nuit que je dérive Je me noie de rive en rive A deux doigts que je survive   Tes yeux sont comme des ogives Et plus qu'une alternative Il  se peut que je survive Viens Ah, je crois que je succombe À la dérive De mon coeur qui se noie Ah, je crois que je succombe À la dérive C'est tes yeux qui me noient Si tu peux, n'aime que moi, même un peu Je m'en arrange avec les anges Si tu veux n'aimer que moi, c'est mieux Moi ça m'arrange, mais où sont les anges ? Une nuit que je dérive Je rejoins le bateau ivre A deux doigts que je survive   Tes yeux sont comme des ogives Sans aucune alternative Si tu veux que je survive Viens Ah, je crois que je succombe À la dérive De mon coeur qui se noie Ah, je crois que je succombe À la dérive C'est tes yeux qui me noient Si tu peux, n'aime que moi, même un peu Je m'en arrange avec les anges Si tu veux n'aimer que moi, c'est mieux Moi ça m'arrange, mais où sont les anges ? Ah, je crois... À la dérive Je me noie

La chanson évoque un sentiment de vulnérabilité face à l'amour, où la chanteuse se sent perdue et en proie à des émotions intenses. Elle parle d'une nuit où elle se laisse emporter, oscillant entre l'espoir de survivre et la peur de se noyer dans ses propres sentiments. Les yeux de l'autre, comparés à des armes, lui font perdre pied et soulignent sa dépendance affective. Dans ce contexte, on ressent une lutte intérieure, une quête de réconfort et de sécurité dans la relation. Elle implore l'autre de lui accorder son amour, même de manière modeste, cherchant à trouver un équilibre entre ses désirs et son besoin de protection face à la tempête émotionnelle qui l'entoure.