Comment est ta peine ?

Benjamin Biolay

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J'ai lâché le téléphone comme ça En ce beau matin d'automne pas froid Ça ressemblait à l'été sauf que tu n'y étais pas Puis j'ai regardé le ciel d'en bas Indécis, voulais-je y monter ou pas ? Mais savais que j'étais fait, que j'étais fait comme un rat Comment est ta peine ? La mienne est comme ça Faut pas qu'on s'entraîne À toucher le bas Il faudrait qu'on apprenne À vivre avec ça Comment est ta peine ? La mienne s'en vient, s'en va S'en vient, s'en va (Instrumental) : J'ai posé le téléphone comme ça J'peux jurer avoir entendu le glas J'aurais dû te libérer avant que tu me libères, moi J'ai fait le bilan carbone trois fois Puis parlé de ta daronne sur un ton qu'tu n'aimerais pas Tu ne le sauras jamais car tu ne l'écoutes pas Comment est ta peine ? La mienne est comme ça Faut pas qu'on s'entraîne À toucher le bas Il faudrait qu'on apprenne À vivre avec ça Comment est ta peine ? La mienne s'en vient, s'en va S'en vient, s'en va (Instrumental) : Dis, comment sont tes nuits Et combien as-tu gardé de nos amis ? Comment est ta peine ? Est-ce qu'elle te susurre de voler de nuit ? Comment va ta vie ?  (La même comme çà, comme ci) Comment est ta peine ? La mienne est comme ça Faut pas qu'on s'entraîne À toucher le bas Il faudrait qu'on apprenne À vivre avec ça Comment est ta peine ? La mienne s'en vient, s'en va S'en vient, s'en va S'en vient, s'en va S'en vient, s'en va

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empty heart empty heart F#m, Dbm, B, A, C
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empty heart empty heart Gm, Am, Dm, C, Fmaj7, Bb, A4, A
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La chanson évoque une séparation douloureuse et la difficulté de vivre avec cette perte. L'artiste partage ses réflexions sur sa peine, décrivant un sentiment d'instabilité, comme si sa tristesse allait et venait sans vraiment s'arrêter. À travers ses mots, il montre un désir d'apprendre à accepter cette douleur et à avancer, malgré le vide laissé par l'autre personne. Des souvenirs et des regrets ressurgissent, rendant le quotidien encore plus complexe. La mélodie, tout en douceur, s'impose comme une toile de fond qui rappelle un moment d'introspection, probablement lié à un matin d'automne. Ce cadre esthétique renforce la sensation d'une nostalgie palpable, tandis que le narrateur cherche des réponses, à la fois pour lui et pour l'autre.