15 août

Benjamin Biolay

Transposer:

Intro : Je marche sur les rails Et je trompe la mort En frôlant le train corail Qui me rate encore Je n'ai pas trop le moral Il y a du soleil dehors Je marche sur les rails Je porte encore À même le corps Ton vieux chandail Qui me gratte à mort Je n'ai pas trop le moral Il y a du soleil dehors Qui me réchauffe le corps (2x) Je marche sur les rails Et je trompe le sort Comme un très vieil animal Je m'attache encore Je vais mal, en général Il y a du soleil dehors Je marche sur les rails Comme un matador Et, de bâbord, je déraille Jusqu'à tribord Loin du navire amiral Il y a du soleil dehors Qui me réchauffe le corps (Parlé :) Paris, le 15 août Je t'écris du Bristol Où j'ai déjeuné seule Une salade sans sauce, dégueulasse Cet été est sans fin, c'est même un été pourri ! Voilà, je suis partie hier Je t'ai laissé un mot sur la commode noire dans l'entrée Je voudrais bien tout t'expliquer Mais évidemment c'est pas si simple C'est même compliqué Je ne demande rien, naturellement De toute façon, j'ai horreur de quémander Je t'appellerai dans quelques jours Le temps de digérer un peu Moi, ça va Ne reste pas seul Essaie de voir des amis Je t'embrasse PS : j'ai vu ta soeur dans l'41

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, Bm, C, G, D, Am, Fmaj7, Cmaj7
empty heart empty heart Gm, Am, Dm, C, Fmaj7, Bb, A4, A
empty heart empty heart D, F#m, Em, A
empty heart empty heart Gm, Dm, A, C, F, Fm, A#, D#
empty heart empty heart A, E, F#m, D, Bb
empty heart empty heart Dm, G4, Gm, C, C7, F4, F, F/E, Gm7, A4, A, Gm9, C/E, Fmaj7, D7, Bbm6, Dm7
empty heart empty heart Em, Am, D, G, Bm, C
Dans cette chanson, le protagoniste semble être en proie à une mélancolie profonde tout en se déplaçant sur des rails, un symbole peut-être de son cheminement dans la vie. Il évoque une existence marquée par la solitude et la perte, s'accrochant à des souvenirs matériels, comme ce vieux chandail, qui reflètent son attachement à une personne absente. Malgré cette tristesse, le soleil qui brille à l'extérieur vient réchauffer son corps, contrastant avec son état d'esprit. Le contexte de cette lettre, écrite un 15 août, suggère une période estivale qui n'apporte pas la joie attendue. Le narrateur mentionne des moments de solitude et un repas peu appétissant, témoignant d'une certaine désillusion. Il prend aussi le temps de rassurer l’autre personne, lui suggérant de prendre soin d’elle et de ne pas rester isolée, ce qui révèle une complexité dans ses émotions et l'envie de maintenir un lien malgré la distance.