Udazken Koloretan

Benito Lertxundi

Transposer:

Intro : Udasken koloretan         Landen lurrinak zeharkatuz, Hitaz oroit ta higan nauk       Udasken koloretan Landen lurinak zeharkatuz Hitaz oroit ta higan nauk Zuhaitz biluziaren   Gerizpean orpondoa, Orbelaren hilobi,    Horiz eta gorriz Dena lokarturik.   Dena lo - kar - turik. Eskuratu hostoa xume bezain eder         Hain soila bere heriotzean, Zuhaitz guztiaren bizkortasunez       Hain betea Non erortze honen duintasunak Hiri kantatzera naramak. Berriro zuhaitzari     So natzaiok, kezkaturik ote ? ... Joate askearen oparotasunean,     Betikotasunaren Irria zirudik. Irria  zirudik. Gatibu naukan denborak,      Bere baitan egositako Ametsetaz isekaz         Bailegoan. Nere baitako ametsetaz Isekaz bai leku. Udasken koloretan, Landen lurrinak zeharkatuz, Hitaz oroit ta higan nauk,   Hain soil hire heriotzean, Hain xume, adiorik gabeko    Partit - ze - an. Au milieu des couleurs de l'automne, A travers les parfums des champs, En t'invoquant, je suis en toi. Les feuilles, jaunes et rouges, Gisent à l'ombre de l'arbre dénudé ; Tout est endormi. Je prends une feuille, aussi simple que belle, Si simple à l'heure du trépas, Elle semble avoir encore toute la vitalité de l'arbre. Une telle dignité dans la chute M'invite à te chanter. Je contemple l'arbre encore une fois ; Peut-être est-il inquiet ? L'on dirait qu'il esquisse le sourire de l'éternité Dans la bonté de sa libre destinée Et il semble se moquer des songes cultivés Dans les entrailles du temps qui me tyrannise. Au milieu des couleurs de l'automne, À travers... en t'invoquant... Si simple à l'heure du trépas, Si simple comme ton départ sans un adieu.

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, Am, Bm, B
empty heart empty heart G#, Db, G, C, D
empty heart empty heart G, Bm, Em, C, A7, D, Am
empty heart empty heart G#, Db, Eb
empty heart empty heart Am, G, C, E, E2
empty heart empty heart Am, B7, E, C, Dm, G, G7
La chanson évoque la beauté des couleurs automnales et la mélancolie qui en découle. À travers des images poétiques, l’artiste évoque la mort et la dignité qui se dégage des feuilles mortes. Il fait le lien entre la nature et les souvenirs, comme si chaque feuille tombée témoignait de la vie passée. On ressent une contemplation profonde de l’arbre, presque comme si celui-ci communiquait une sagesse éternelle, invitant à réfléchir à la vie et à la mort. Le départ est présenté avec simplicité, sans adieu, accentuant une certaine tristesse mélodieuse. Ce morceau semble s'ancrer dans un moment de transition, où l'automne devient un symbole de la vie qui évolue et du temps qui passe, nous rappelant que même dans le déclin, il y a une beauté à apprécier et une continuité à célébrer.