Qui le saura ?

Bénabar

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Intro :         Passent les RER, Les trains à grande vitesse Sur le quai d'en face, Il semble que quelqu'un s'adresse, À moi aaahaaa Les passagers vont et viennent, Perdus dans des pensées, Qui ressemblent aux miennes, On voudrait tous aller Là-bas aaahaaa Est-ce le vent dans les arbres, Je reconnais ce bruit, La pluie sur la fenêtre, Les sanglots, les cris [Refrain :] On appelle, mais qui le saura ? Le vacarme de la ville, Couvrira nos voix On rappelle qu'on était bien là, Le temps nous cherche querelle, Efface nos traces de pas, déjà Ensuite on se répète, Ce qu'un jour nous lui diront, Quand nos phrases seront prêtes, Ce sont eux qui le seront, plus là Nos bagages sont faits, Plus rien à regretter, On s'est dits qu'ont partait, Il ne reste plus qu'à trouver, où ça Ce n'étais peut-être, Que le bruit qui s'arrête, L'assourdissante absence, Le silence [Refrain] Instrumental : On appelle, mais qui le saura ? Le vacarme de la ville, Couvrira nos voix On rappelle qu'on était bien là, Le temps nous cherche querelle, Efface nos traces de pas [Refrain] ...

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La chanson évoque une quête d'identité et de sens dans un monde souvent chaotique. Elle parle de ces instants où l'on se sent perdu parmi la foule, partagé entre la mélancolie et l'envie de partir vers quelque chose de nouveau. Les voix et les souvenirs semblent s'estomper sous le bruit de la ville, tandis que le temps nous fait face, effaçant progressivement les traces que nous laissons derrière nous. C’est un reflet de nos pensées, de nos interrogations sur l'avenir et sur ce que nous avons réellement laissé derrière nous. Le silence qui suit évoque une absence poignante, comme si tout ce qui nous entoure perdait de son sens.